La mare naturelle : un trésor de biodiversité !

Avec le réchauffement climatique, les périodes de sécheresse s’allongent et deviennent de plus en plus fréquentes, les nappes phréatiques s’amenuisent ou ont de plus en plus de mal à se maintenir à niveau. Pas si loin de chez nous, dans le sud des Pyrénées il n’avait plus plu depuis près d’un an…
En conséquence, les zones humides s’amenuisent et avec elles c’est toute une mosaïque de biodiversité qui est menacée. Milieu de vie indispensable pour certains,  source de nourriture pour d’autres, les interactions qui s’y jouent vont bien au-delà de la vie aquatique.
Des insectes adultes, une fois sortis de leur métamorphose dans l’eau, servent de nourriture aux chauves-souris, oiseaux, araignées,…  Les amphibiens quant à eux vont réguler les populations d’insectes, limaces et autres invertébrés mais peuvent aussi faire l’affaire des hérons ! Les relations entre toutes ces espèces qui se mangent entre elles tissent ce que l’on appelle un réseau trophique, qui peut donc s’étendre bien au-delà de la mare.

Dans nos paysages soumis à des changements environnementaux très rapides, un réseau de mares favorisant le maintien, la dispersion, le brassage génétique de nombreuses espèces qui en dépendent, semble donc fondamental et prend une large part aux solutions de la perte de biodiversité et d’habitats pour la faune et la flore de nos régions.

Creuser une mare dans son jardin c’est s’assurer de donner un fameux coup de pouce à la biodiversité et de faire de très belles observations pour le plaisir des petits comme des grands !

Quelques petits conseils sont néanmoins à prendre en compte si vous vous lancez :

  • la mare ne doit pas être creusée trop près des arbres afin d’éviter un envasement trop rapide à causes des feuilles mortes qui peuvent s’y accumuler
  • les berges ne doivent pas être abruptes afin de ne pas piéger les batraciens qui visiteront ou se reproduiront dans votre mare. Par ailleurs, la flore s’y développera en fonction de la profondeur nécessaire à leur enracinement sous l’eau. Deux ou trois paliers seront un plus.
  • l’endroit le plus profond sera de 80 cm à 1 m minimum afin de laisser à cet endroit un minimum d’eau libre en cas de gel et ainsi permettre d’abriter la faune aquatique dans la vase en hiver. Une petite plage très peu profonde permettra aux oiseaux de venir y faire leur toilette indispensable pour leur santé et leur bien-être et leur servira aussi d’abreuvoir
  • une bâche en PVC de bonne qualité, suffisamment épaisse est le revêtement le plus simple et le moins onéreux. Il sera placé sur une couche de géotextile d’autant plus si le terrain est rocailleux
  • ne remplissez pas votre mare avec de l’eau courante, trop riche en minéraux, mais comptez plutôt sur l’eau de pluie ou celle de vos citernes de récupération d’eau de pluie
  • attention aux plantes que vous serez tenté d’y installer. Certaines vendues en jardinerie peuvent être rapidement envahissantes et sont généralement des espèces exotiques. Préférez les plantes indigènes. Les voisins qui se seront déjà lancés dans l’aventure se feront un plaisir de partager quelques plantes lors du nettoyage de printemps ou d’automne !
  • les berges et les rives de la mare sont également très importantes et bénéficient d’un biotope très particulier. Des berges sauvages et laissées en friche seront un plus pour la faune.
  • n’introduisez aucun animal ni de ponte dans votre mare, les batraciens et leurs œufs sont protégés par la loi, ils ne peuvent pas être déplacés et viendront naturellement avec un peu de patience ! Les poissons quant à eux sont de redoutables prédateurs et risquent tôt ou tard de faire l’affaire du héron…
  • Vous avez peur d’être envahis de moustiques ? Au contraire, les prédateurs auront vite fait de s’y développer et de réguler les populations de ces insectes.
  • Enfin attention aux enfants en bas-âge, mieux vaut attendre quelques années plutôt que de risquer des accidents qui sont malheureusement chaque année à déplorer.

Décidés de vous lancer dans l’aventure ?

Un peu d’huile de bras, de la patience (il faut généralement 3 ans pour qu’une mare naturelle soit équilibrée), un peu d’entretien au printemps et/ou en automne mais la promesse d’avoir un jardin qui grouille de vie !

Des conseils, des observations, n’hésitez pas à me contacter.

Monique
moniquehars@yahoo.fr

Où sont passés nos moineaux ?

Le moineau est probablement  l’oiseau qui vous a été le plus familier, du moins si vous avez un certain âge car pour les jeunes générations il ne l’est plus autant ! Exemple type d’une coévolution avec l’homme, leurs inlassables gazouillements, leur présence parcourant sans relâche le sol, les tables, les terrasses à la recherche d’une miette de pain, passaient pratiquement inaperçus tant ils nous étaient communs. Et pourtant actuellement leurs populations ne se portent vraiment pas bien…
Mais que leur est-il arrivé ?

Un peu d’histoire…

Il y a 10 000 ans, les hommes passaient d’un statut de chasseur-cueilleur à celui d’agriculteur. Les cultures de céréales, principales sources de nourritures des moineaux, et les greniers à grain leur offraient toute l’année sources de nourriture et sites de nidification. Le moineau se développa en oiseau sédentaire et commensal de l’homme et l’accompagna lorsqu’il bâtit des villes.
Bien plus tard avec l’apparition de l’automobile et la disparition progressive des chevaux et des attelages dans les rues, les moineaux perdirent dès lors une importante source de nourriture, les graines contenues dans les crottins de chevaux et celles qui tombaient de leurs musettes. Les jeunes moineaux durent aussi apprendre à connaître les dangers du trafic automobile.
Après un rétablissement de leurs populations jusque dans les années 70 puis une stabilisation dans les années 80, une chute vertigineuse est enregistrée depuis les années 2000 dans toutes les villes européennes.

La faute à quoi ?

Plusieurs facteurs sont pointés du doigt :

  • la surabondance d’un autre ami de l’homme mais grand ennemi de nos moineaux : les chats
  • le manque de possibilité de nidification pour ces petits pierrots cavernicoles : l’architecture hermétique de nos maisons est peu accueillante pour nos moineaux
  • les pesticides et la diminution de la quantité d’insectes disponibles et pourtant indispensable à la survie des jeunes oisillons au début de leur croissance
  • les jardins trop bien entretenus, aux pelouses stériles sans graines sauvages, leur principale source de nourriture, sans arbustes ni haies refuges afin d’échapper aux nombreux prédateurs
  • la pollution liée à la densité du trafic routier qui affecte les populations d’insectes et directement ou indirectement les moineaux (et pas que….)
  • et sans doute encore beaucoup d’autres facteurs liés à notre mode de vie…

Vous l’aurez compris le déclin de nos petits piafs n’est probablement qu’un exemple parmi tant d’autres qui nous rappelle que notre qualité de vie est en danger !

Un projet en vue dans votre commune…

Des GMC (Groupe Moineau Citoyen) se sont déjà mis en place dans pas moins de 12 communes en région Bruxelloise. Ils visent à accompagner les personnes intéressées dans la mise en œuvre d’une série de mesures favorables à l’expansion des colonies de moineaux (installation de mangeoires et de nichoirs, plantations adaptées, rénovation appropriée des façades, installation de poulaillers,…) et cela porte ses fruits !

Vous entendez régulièrement des moineaux près de chez vous ?
Vous êtes intéressé par ce projet ?
Faites-le nous savoir à l’adresse mail suivante : moineaux1950.1970@gmail.com.

Pour en apprendre davantage sur les moineaux : http://maisonecohuis.be/wp-content/uploads/2021/04/Cahier-moineaux-UL-web.pdf

La transition vers des outils numériques démocratiques et compatibles avec la Démocratie

En ces temps de confinement, les outils informatiques ont pris beaucoup de poids, en particulier ceux qui nous permettent de rester en contact avec nos collègues et nos proches.

Beaucoup d’entre nous avons découvert Zoom, outil de visioconférence, à l’occasion de cette crise et par la même occasion, les problèmes de sécurité que ces logiciels posent : au fil des semaines, il s’est avéré qu’il était possible de s’inviter dans les conversations privées de personnes tierces, que certaines conversations et informations avaient été routées par des serveurs situés en Chine (où la nature du régime politique lui donne accès à toutes les données), ou encore que les conversations n’étaient pas totalement chiffrées (on dit « de bout en bout » ), ce qui veut dire que l’entreprise Zoom elle-même a accès, si elle le souhaite à toutes les conversations et donc les tiers (typiquement les États mais aussi potentiellement les hackers) ont accès également à ces conversations.

Le cas de Facebook

Cela nous donne l’occasion de nous pencher sur les pratiques d’autres grands acteurs pour comprendre en quoi ces questions sont graves.

Le plus (tristement) célèbre exemple est celui de FaceBook, que nous allons détailler un peu pour illustrer les diverses problématiques. Depuis une dizaine d’années, FaceBook est régulièrement sous les feux des projecteurs parce que le réseau social :

 – collecte des informations dans des situations dans lesquelles l’utilisateur n’est pas informé de leur collecte (par exemple, au début des systèmes d’authentification sur des sites Web tiers en utilisant votre identifiant FaceBook, rien n’était dit sur le fait que FaceBook collectait alors des informations relatives au site auquel vous vous connectiez) ou dans des cas où l’utilisateur n’a pas conscience des conséquences de la collecte (Facebook a par exemple sciemment payé des utilisateurs mineurs pour qu’ils installent un logiciel donnant accès à toutes les données de leur téléphone).

 – Il ne sécurise pas suffisamment l’accès aux données personnelles de ses utilisateurs, ce qui se traduit par des fuites importantes de données répétées et il laisse des tiers exploiter ces données (moyennant finances) avec très peu de contrôle ou sans contrôle comme l’ont montré l’affaire Cambridge Analytica et l’implication de la Russie dans l’élection 2016 (des messages adaptés au caractère de chacun, souvent mensongers, affichés à des groupes d’utilisateurs de façon à faire basculer leurs votes dans un camp ou un autre); ces affaires sont essentielles pour comprendre l’importance des questions de données personnelles pour le fonctionnement même de la démocratie. À titre individuel, les fuites d’information peuvent aussi être exploitées par des escrocs pour usurper votre identité et de façon directe ou indirecte, vous soutirer de l’argent.

– En lien direct avec ce problème de manipulation des informations que reçoit une personne en fonction de ses données personnelles, Facebook reste très frileux quand il s’agit de limiter la diffusion de fausses informations alors qu’il aspire à jouer un rôle de plus en plus important dans la diffusion de l’Information en général (mais il serait injuste de ne pas noter une amélioration récente importante).

 – Il fait (ou laisse faire à des tiers) une utilisation de ces données qui est parfois très critiquable voire à la limite de la légalité (Facebook a par exemple réalisé une étude sur des dizaines de milliers d’utilisateurs, sans les en informer, pour mesurer l’impact sur leur humeur et leur santé de leur présenter uniquement des informations connotées négativement ou inversement).

Si vous souhaitez creuser l’énorme masse des reproches plus ou moins justifiés faits à Facebook au cours du temps, vous pouvez visiter la page Wikipedia qui y est consacrée (en anglais).

Les autres grands acteurs

De nombreux autres grands acteurs du numérique font une utilisation massive des données personnelles (Google en particulier) mais d’une part, les fuites de données qui ont pu exister chez Google sont exceptionnelles et d’autres part, FaceBook a ceci de particulier qu’ils ont été pris à mentir à de nombreuses reprises au cours des dix dernières années sur la correction de leurs pratiques excessives lorsqu’ils étaient pris la main dans le sac. Ces pratiques ont débouché sur une amende de plus de 5 millards de dollars par la FTC, organe régulateur du numérique aux États Unis. Pour donner une idée de ce que cela représente, les plus grosses amendes délivrées jusqu’alors se chiffraient en dizaines de millions de dollars. Celle attribuée à Facebook était de l’ordre de 100 fois plus importante.

Reste que Google utilise les données personnelles pour gagner de l’argent et ne peut donc pas se passer de les collecter et de vendre de la publicité ciblée, tout comme FaceBook ou Twitter. Ainsi, vous avez peut-être entendu la maxime “quand c’est gratuit, c’est vous le produit” : si vous utilisez un produit fourni gratuitement par une société commerciale, c’est que vos données personnelles sont en fait le produit que ces sociétés commercialisent, généralement par le biais de la publicité ciblée.

Microsoft, Amazon ou Apple ont d’autres sources de revenus et ne sont donc pas dépendants de ce modèle d’exploitation commerciale des données personnelles. Apple en a même fait un facteur de différenciation en limitant beaucoup les données personnelles qui sont transmises à Apple  et en n’en faisant aucune exploitation commerciale directe.

WhatsApp

Mais pourquoi parlons-nous de Facebook alors qu’il est ici question d’outils de communication directe ? C’est parce que Facebook est propriétaire de deux deux systèmes les plus utilisés : WhatsApp et Messenger. WhatsApp appartient à Facebook depuis début 2014 tandis que Messenger a été développé par Facebook. Sur le papier, WhatsApp est bien sécurisé avec un chiffrement de bout en bout, ce qui veut dire que même Facebook n’est pas en mesure de décrypter les conversations. Seulement, Facebook fait une utilisation des données qui dépasse de très loin le contenu des conversations. Dans le domaine judiciaire, par exemple, il faut déjà l’autorisation d’un juge pour obtenir la liste des communications d’une personne (sans même parler des contenus). Facebook dispose de ces informations et tout le problème est qu’ils ont prouvé à quel point ils faisaient une utilisation excessive de ces données. Et Facebook a menti. Tellement fréquemment, par le passé, qu’il n’est pas possible de leur faire confiance quand ils disent que WhatsApp est et restera chiffré de bout en bout.

Les outils qui font sens

Les logiciels libres

Dans le domaine de la consommation alimentaire, les coopératives permettent de mieux prendre conscience des contraintes de production et de distribution et de se rapprocher de nos aliments qui deviennent parfois abstraits, autrement. Elles permettent aussi de renforcer le lien social en s’appuyant sur l’effort de chacun.

D’une manière similaire, dans le monde du logiciel, il existe une catégorie de logiciels qui a davantage de sens quand on se lance dans la transition. Il s’agit des logiciels libres. Les logiciels libres sont développés sans but lucratif par des passionnés, des enseignants, des étudiants mais aussi parfois par des entreprises qui gagnent de l’argent non pas en vendant un logiciel mais en associant le logiciel vendu à un service (vendu) ou à un produit particulier. La façon dont ces logiciels sont écrits (le code source) est disponible pour tout le monde et chacun peut en faire ce qu’il veut (l’utiliser au sein d’autres projets, l’enrichir de nouvelles fonctionnalités, en améliorer la sécurité ou les performances, etc).

Outre qu’ils résultent d’une démarche sociale (un effort partagé pour le bien commun), ces logiciels sont entièrement publics. Étant entièrement publics, ces logiciels ne peuvent pas être utilisés à des fins secrètes (cela peut arriver ponctuellement mais on trouve toujours un chercheur pour se rendre compte que quelque chose ne tourne pas rond parce qu’il a accès à tout le programme). Cela les rend aussi plus résiliants (une entreprise ne peut pas décider du jour au lendemain qu’ils sont obsolètes).

Le principal (unique ?) défaut des logiciels libres est qu’ils peuvent manquer de ressources pour leur développement (il n’y a pas toujours suffisamment de volontaires pour tel ou tel projet, dans la durée) et qu’ils manquent parfois d’une vision centralisée (dans une entreprise, il y a un décideur qui tranche, ce qui permet de maintenir plus facilement une cohérence d’ensemble, de rendre le logiciel plus intuitif, simple d’utilisation et de choisir quelles fonctions sont importantes et lesquelles sont secondaires).

Remplacer WhatsApp et de nombreux autres

Dans le cas qui nous intéresse (la communication directe, sécurisée), il existe un outil de bonne qualité : Signal. Signal a des fonctionnalités très similaires à celles de WhatsApp. Il est disponible pour tous les téléphones portables et il peut même s’utiliser sans difficulté ajoutée, en parallèle avec WhatsApp (ce qui permet une transition en douceur).

Le groupe noyau de Wok en transition a donc pris la décision de basculer sa communication interne sur Signal.

Pour les appels vidéo de groupe, vous pouvez aussi vous tourner vers Jitsi, qui est une alternative à Skype ou FaceTime par exemple, même s’il est moins abouti.

Pour en savoir plus sur les logiciels libres et vous faire votre propre opinion sur leurs forces et leurs faiblesses, vous pouvez aller jeter un œil sur le site Web framasoft.org qui recense les outils les plus réussis et explique bien l’univers du logiciel libre.

Transition ou… rébellion ?

Désobéissance Civile

Faisant suite à l’article précédent concernant la Désobéissance Civile, je vous propose encore quelques pistes : 

        La Désobéissance Civile dans Wikipedia
        La désobéissance civile est-elle légitime? Article paru dans La Libre.

J’ai lu ces deux articles peu avant de me rendre à une formation gratuite à l’Action Directe Non-Violente (NVDA en anglais) organisée régulièrement par des membres du mouvement Extinction Rebellion (XR Belgium), histoire de comprendre un peu mieux le cadre et les enjeux de la désobéissance civile (DC), avant de décider de m’y impliquer ou non.

J’en retiens essentiellement ceci :

Si le terme désobéissance civile semble avoir été créé par le poète philosophe américan H. D. Thoreau au milieu du XIXè siècle, il y a de nombreux exemples où la désobéissance civile a conduit à un réel progrès social ou politique dès l’Antiquité, mais plus près de nous au XXè s. avec Gandhi, M.L. King, Mandela, etc. etc.

 


Il s’agit d’un geste citoyen à portée politique qui n’est pas anodin et porte potentiellement plus à conséquence que participer à une manifestation.

La désobéissance est illégale par définition (c’est une infraction consciente et intentionnelle), mais est en principe non violente (cette condition est stricte chez Extinction Rebellion).

Les actions de désobéissance civile sont pour la plupart des actions organisées collectivement, mais chaque individu reste personnellement responsable de ses actes, connaît et assume les conséquences potentielles (physiques, policières, civiles ou pénales).

Extinction Rebellion

Malgré mon éducation et mon caractère plutôt peu transgressif, je me sens particulièrement interpellé par les nombreuses voix du monde scientifique qui appellent régulièrement à la désobéissance civile et/ou qui soutiennent explicitement le mouvement Extinction Rebellion, pour faire face à l’urgence environnementale. Il suffit de se promener sur les réseaux sociaux (Twitter, Facebook, YouTube,…) pour y retrouver climatologues, astrophysiciens, biologistes, philosophes, sociologues,…réputés appelant à la mobilisation.

En ce qui concerne plus spécifiquement le mouvement Extinction Rebellion, quelques points clés :

« Extinction Rebellion (XR) est un mouvement politique international non partisan qui utilise l’action directe non-violente pour persuader les gouvernements d’agir sur l’urgence climatique et écologique. »

Le mouvement est est constitué en réseau, peu structuré et sans hiérarchie ; il suffit d’adhérer aux principes de la charte pour pouvoir se revendiquer de XR ; pour des raisons pratiques le mouvement est organisé en groupes autonomes.

Respectant l’esprit de la DC, l’information concernant XR est publique et aisément accessible. Par ailleurs, XR a délibérément choisi de communiquer ses actions à l’avance, évitant ainsi de prendre au dépourvu les services d’ordre et de se mettre inutilement en danger.

Dans ses journées de formation NVDA, XR présente de façon décontractée et interactive (mises en situation et jeux de rôle) les points clés de celle-ci : organisation de groupes d’affinité et binômes pour mener les actions, techniques de prise de décision en situation [d’urgence], attitudes à adopter lors des confrontations inévitables, aspects légaux et juridiques (XR dispose de ressources pour aider ceux qui seraient confrontés à des problèmes d’amendes et/ou arrestations administratives via un groupe de juristes et avocats), etc.

Transition ou/et rébellion ?

Participer activement à des actions de DC environnementales ou en faveur de la lutte contre le réchauffement climatique est une démarche militante sans rapport direct (mais sans contradiction) avec la démarche positive, constructive et pragmatique, de la Transition. L’un n’exclut donc pas l’autre. Pour la petite histoire, lors de sa conférence à Woluwe-Saint-Pierre il y a peu, Rob Hopkins (fondateur du mouvement de la Transition) a malicieusement mentionné que sa compagne s’est déjà retrouvée 4 fois sous les verrous (arrestation administrative) en raison de ses actions avec le mouvement XR.

 

 

J’invite celles et ceux qui souhaitent échanger à propos d’une éventuelle participation à XR (soit en rejoignant un groupe existant, par exemple à Bruxelles, soit en créant un nouveau groupe local) à me contacter par e-mail ou en MP via WhatsApp (vous me trouverez dans le groupe WhatsApp de WoK en Transition; je ne suis pas un grand fan de Facebook).

Benoît Matthys



La désobéissance civile peut-elle être considérée comme licite ?

La désobéissance civile

Après la très récente condamnation de l’État néerlandais pour inaction climatique (https://www.liberation.fr/planete/2019/12/20/les-pays-bas-definitivement-condamnes-pour-inaction-climatique_1770386), et les actions en justice contre les États qui se multiplient (affaire-climat.be; laffairedusiecle.net), la Suisse a quant à elle relaxé des militants “coupables” de désobéissance civile.

Il y a peu, à Lausanne, des militants pour le climat, considérés par certains comme des agitateurs, et qui avaient posé une action coup-de-poing pacifique au sein de locaux du Crédit Suisse, ont été acquittés, sur base du principe de la « nécessité licite» (une exception juridique qui rend légal un acte puni par la loi s’il est justifié par la sauvegarde d’intérêts prépondérants). Question sous-jacente : la désobéissance civile peut-elle être considérée comme licite?

Les militants accusés ont été servis :

  • par l’action judiciaire, qui s’est imposée à eux face à une condamnation à des sanctions pécuniaires, réclamées par la banque;
  • par la prise de position  d’une personnalité initialement visée (Roger Federer, ambassadeur de la banque);
  • par la force de mobilisation du mouvement de Greta Thunberg et  des réseaux sociaux;
  • par la défense en justice pro-bono, de ténors du barreau;
  • par le témoignage au tribunal, d’experts de premier plan;

https://www.letemps.ch/suisse/jugement-loccupation-credit-suisse-lurgence-climatique-repousse-contours-letat-necessite

https://www.letemps.ch/suisse/manifestants-climat-mettent-credit-suisse-terre

Quelques points peuvent être notés :

– l’action avait pour but de faire passer un message de nature politique en démocratie, alors que d’autres outils plus conventionnels existent : cela  légitime donc ces canaux alternatifs de la communication politique dans l’espace démocratique ;

– le type d’action menée a été jugée nécessaire et proportionnée par le tribunal pour atteindre le but recherché. En Suisse, il s’agissait de l’occupation non-violente de locaux, jugée d’ampleur raisonnable en vue de préserver un intérêt prépondérant d’un danger imminent et impossible à prévenir autrement (« nécessité licite »). 

– (dans le cas d’un dossier français, évoqué en fin d’article) la cour relevait que  « Face au défaut de respect par …. (Ndlr. une autorité politique) d’objectifs pouvant être perçus comme minimaux dans un domaine vital, le mode d’expression des citoyens en pays démocratique ne peut se réduire aux suffrages exprimés lors des échéances électorales, mais doit inventer d’autres formes de participation dans le cadre d’un devoir de vigilance critique,……(Ndlr.  L’action incriminée devant) être interprétée comme le substitut nécessaire d’un dialogue impraticable entre …. (Ndlr. une autorité politique) et le peuple ». De la même façon, dans le dossier suisse, l’absence de réaction aux courriers adressés par les manifestants au Crédit Suisse, avait été épinglée.

Merci à Paul pour ses infos et son analyse !

[Vidéo] Les balades en transition

Tous les mois, Monique Hars nous guide pour re-découvrir la nature qui nous entoure à Wezembeek-Oppem, Kraainem, et dans les environs.

Ces balades sont toujours l’occasion de parler de la faune et la flore, de biologie et de la façon dont nous nous intégrons dans les écosystèmes que nous côtoyons.

C’est souvent aussi l’occasion d’une animation pour les adultes ou les enfants, qu’il s’agisse de prendre des photos, de construire un tapis de feuilles, ou de placer des mangeoires pour les oiseaux (etc).

Cela vous inspire ? Vous voulez en savoir plus ? Voici une petite vidéo pour vous donner un aperçu :

Mini PV Sous-Groupe Lien Social

Le groupe lien social s’est réuni en juin 2019. Voici un mini-PV de leurs discussions.
  • Christine quitte le groupe noyau et le groupe lien social. Merci à toi pour ton investissement et ta belle énergie ! 😉 
  • Et bienvenue à Linda ! 
  • Wok’n Soup : Première fois : ve 20/09 de 14 à 16h00 (mieux un vendredi qu’un mardi selon les avis) – dates suivantes : ve 18/10 – ve 15/11 (pas en décembre car trop proche des fêtes)
    • Faire de la pub (petit flyer ?!) (qui s’en occupe ? Merci) – Boulangerie Oppem – Pharmacies – site Wok en Transition – …
    • Tirelire (on y met ce qu’on veut) 
    • Indiquer d’apporter un pic-nique
    • Adresse : Opberg 23 – 1970 Wezembeek-Oppem (Se garer en bas de la rue)
    • Relancer une semaine à l’avance
    • Thérèse et Marie feront la soupe pour le vendredi 20 septembre. Merci à elles ! (Christine : pourrais-tu forwarder ce mail à ta maman et me mettre en copie ? Merci)
  • Fête de la Transition : dimanche 13 octobre de 14 à 17h00 
    • Où ? A confirmer (sous réserve de confirmation de la disponibilité de l’endroit – j’attends des nouvelles de B. Waucquez)
    • Fête enfants admis
    • Stands comme l’année passée
    • Ateliers chaussettes (nettoyage vaisselle)/nichoirs/produits ménagers/…
    • Goûter (homemade) : 2 €/part (+ boissons)
    • Animateur : clown (via Benoît ?) Budget ? Ou Vesna Purik Clown sur Wezembeek ?
    • Grand spectacle (Radikal ?) (50 min)
    • Réflexion (toutes les idées sont les bienvenues) sur comment animer le stand “lien social” ? (Jeux, Molkey,…)
    • Quid de la refonte de la brochure sur la Transition ? (Infos sur la Transition, Mind Mapping/Sketch noting ?)
  • Réunion groupe de femmes
    • Après la soupe du 3ème vendredi du mois ?
    • Thème de ce café entre femmes = différent à chaque fois
    • Une fois tous les deux mois (varier les jours)
    • Personnes invitées : via via – amis des membres du groupe Wok en Transition

Nourrir les oiseaux en hiver, pourquoi, comment ?

En hiver les oiseaux ne risquent pas de mourir de froid car leur plumage est un isolant très performant, il permet de garder une température corporelle aux environs de 40° même si la température extérieure est de moins 10°.

Par contre la faim et la soif sont leurs pires ennemis. Un petit coup de pouce sera donc le bienvenu.

Attention cependant de ne jamais interrompre le nourissage durant cette période hivernale ( de décembre à mars), ce qui pourrait leur être fatal ! 

N’oublions cependant pas  que la première raison de la baisse des populations d’oiseaux, est la dégradation et la disparition de leur habitat. Alors, nourrir, c’est bien, mais un jardin bien planté de haies et d’arbustes à baies sera plus accueillant pour la faune.

Que doit-on leur donner à se mettre sous le bec ?

Une nourriture saine et variée fera l’affaire, à base de graines de tournesol, fort appréciées  par de nombreuses espèces, d’arachides et autres mélanges  pour oiseaux d’extérieurs.  Les produits bios sont un plus mais plus onéreux. 

Par contre les boules de graisse vendues en jardinerie sont déconseillées car souvent de mauvaise qualité. Nous vous conseillons donc de les fabriquer vous même en  « tartinant » une pomme de pin avec de la graisse ( blanc de bœuf, saindoux, beurre …) car il est indispensable qu’elle soit consommée en une semaine maximum afin qu’elle ne rancisse pas. Ces suppléments de graisse ne seront toutefois utilisés que si les températures restent négatives durant plusieurs jours. 

Afin de na pas nourrir  uniquement pies et pigeons, il sera  préférable de répartir plusieurs types de mangeoires dans votre jardin ou sur votre terrasse.

Les graines devront rester à l’abris de la pluie et les mangeoires placées à au moins 1m50 du sol afin de limiter la prédation.

De l’eau propre, sans autres apports, dans un récipient plat tel qu’une soucoupe pour se désaltérer et prendre un petit bain est également indispensable pour les oiseaux  surtout si il gèle.

Nourrir les oiseaux en hiver sera non seulement une belle action pour la biodiversité mais aussi un vrai plaisir pour l’observation de nos petits piafs !

  Monique Hars

 

 

Rester connecté à WoK

Les différentes méthodes

Nous organisons ou nous relayons de nombreuses activités tout au long de l’année et il n’est pas évident de suivre tout ce qui est prévu.

Il y a principalement deux outils pour rester informé des activités de WoK :  

  • la newsletter, envoyée depuis l’adresse e-mail

    Vous recevez chaque début de mois la liste des activités prévues pour le mois avec le lien vers la page Web qui décrit l’activité et où sont également indiqués les changements (le cas échéant). Pour recevoir la newsletter, il suffit de vous inscrire (en haut à droite de cet écran).
    Si vous ne la recevez pas toujours alors que vous vous êtes inscrits, ajouter l’adresse de WoK dans votre carnet d’adresse.
  • L’agenda (le calendrier) auquel vous pouvez vous « abonner » (c’est gratuit, c’est juste le terme technique consacré) de façon que chaque événement proposé soit intégré naturellement à votre propre agenda électronique sans action de votre part. L’avantage de cette méthode est double : 
    • elle est transparente et non intrusive (tout se passe comme si vous aviez enregistré vous-mêmes les informations relatives aux activités mais vous ne recevez aucun rappel sauf si vous l’ajoutez vous-même; aucune donnée personnelle sur vos centres d’intérêts n’est collectée par ce biais); libre à vous de consulter votre agenda de temps à autre pour vérifier quelles sont les activités prévues cette semaine ou ce mois-ci.
    • Toutes les modifications relatives à une activité (modification du lieu, de l’horaire, de la description), sont reportées automatiquement dans votre agenda électronique. 

Facebook est une méthode moins sûre pour être informé systématiquement de nos activités parce que selon la façon dont vous avez configuré votre profil FaceBook et votre accès à le page de WoK en transition, nos activités n’apparaissent pas forcément dans votre de fil d’informations sur FaceBook. L’information risque par ailleurs de se trouver très vite noyée dans votre fil d’activité.

S’abonner au calendrier

Pour intégrer les actions de WoK dans votre agenda électronique, voici comment procéder.

Allez à la page de l’agenda de WoK en cliquant ici.

Bouton du menu pour accéder à l’agenda

Descendez en bas de la page Web et choisissez « Subscribe » (le programme qui nous permet de proposer cette fonction est en anglais, c’est pour cela que l’option est en anglais). 

Bouton pour s’abonner au calendrier de WoK

Et choisissez le type de calendrier que vous utilisez. Les plus courants sont Google Calendar (notamment avec un téléphone ou une tablette sous Android), Apple Calendar (notamment avec une tablette ou un téléphone sur iOS) et Outlook (notamment avec un PC sous Windows). 

Choisir le calendrier que vous utilisez