Sondages climat en empreinte carbone

Pour continuer sur la lancée du thème du climat, nous envisageons de vous inviter à deux soirées thématiques, dans l’esprit des café-transition d’il y a 3 ans… :

1. Le réchauffement climatique, un résumé actualisé en 90 minutes.

Partant du double constat que, d’une part, entre les rares qui nient encore la réalité du dérèglement climatique et la minorité bien informée et bien décidée à faire bouger les lignes, une large majorité des citoyens reconnaît l’existence du réchauffement climatique mais n’en a que des connaissances [très] lacunaires, voire déformées (ah ! les fake news et autres trolls sur les RS), et d’autre part que la lutte contre les effets délétères du réchauffement global passera inéluctablement par des mesures contraignantes résultant de choix stratégiques et politiques forts dont le succès découlera largement de l’acceptation par le citoyen, ce qui implique comme préalable une bonne compréhension du sujet, il nous paraît pertinent de proposer ce moment d’information et d’objectivation scientifique. Le sérieux de la présentation est garanti e.a. par les connaissances que l’un d’entre nous a acquises en ayant suivi et réussi une formation sur le sujet dispensée il y a quelques mois par l’ULiège.

2. Qu’est-ce que l’empreinte carbone ? Quelle est mon empreinte carbone et comment se répartit-elle ?

« Et moi, où en suis-je ? »

Avant de pouvoir agir efficacement en tant que citoyen, il faut savoir où l’on en est, vers quoi on doit tendre et dans quel domaine on pourrait faire les efforts les plus efficaces. Comme on dit en gestion de projet, pour pouvoir déterminer la trajectoire qui va de A (la situation actuelle) à B (la situation souhaitée), il faut d’abord bien connaître A et bien décrire B. Il existe des outils pour estimer sa propre empreinte carbone (= production directe et indirecte de CO2) et nous nous proposons, lors d’un prochain café-transition, d’expliquer le concept, présenter ces outils et inviter les participants à « faire le test », c-à-d compléter le questionnaire en ligne au terme duquel l’empreinte carbone individuelle est calculée. Nous voyons deux variantes pour cela : au terme de la présentation, 1) soit chacun est invité à compléter le questionnaire individuel, chez lui ou sur place, 2) soit chaque participant complète sur place son questionnaire en version « groupe » ce qui permet de comparer instantanément les résultats de chacun. Cette dernière approche est évidemment un peu moins « privée » (il y a des domaines où le belge aime rester discret, comme le salaire, etc… 😉) mais présente a contrario l’avantage de susciter un effet d’émulation positive en comparant son résultat avec celui des autres participants et de là, un effet de motivation par le groupe.

Où va le mouvement de la Transition ?

Le point en 2021 avec Rob Hopkins et Sarah McAdam.

Le mouvement de la Transition est né il y a une quinzaine d’années, sous l’impulsion du charismatique spécialiste en permaculture Rob Hopkins. Si, au départ, c’est l’accent mis sur le pic pétrolier qui a poussé le mouvement à développer un modèle de société plus résilient et plus frugal, aujourd’hui les choses ont un peu évolué, et l’on agite moins le spectre d’une pénurie générale de pétrole que les urgences climatiques, écologiques et inégalitaires.

Au printemps dernier, Rob et une autre figure importante du mouvement, Sarah McAdams, étaient invités par Transitie Vlaanderen et le Réseau Transition à analyser cette évolution lors d’une visioconférence. Ils y ont abordé e.a. l’importance de l’imaginaire comme préalable à la Transition (« nous ne pouvons pas construire ce que nous n’imaginons pas d’abord » ou « memories of the future » pour citer Rob). Sarah a partagé ses sentiments oscillant entre désolation [face aux constats accablants] et optimisme [pour les changement qui sont encore possibles]. Ils ont également évoqué la force d’un mouvement peu structuré et sa complémentarité vis-à-vis des autres groupes et acteurs de l’écologie, l’économie circulaire et la justice sociale, la diversité des réalités auxquelles chaque groupe fait face à sa manière (le Mouvement de la Transition n’est pas un système rigide et prescriptif, mais plutôt un réseau d’entraide qui vise à « inspirer » avec un « livre de recettes ») et les défis pour l’avenir d’un Mouvement ne cherchant pas absolument à se perpétuer comme une entité en soi, mais à rassembler et relier des initiatives diverses aspirant à un même changement positif.

(Ré-)Ecoutez Rob et Sarah ici : https://www.youtube.com/watch?v=2xaTZ8GE49k (anglais uniquement)

[Vidéo] Mini-conférence « Choisir sa monnaie, choisir sa société »

Vous pouvez (re-) voir cette présentation du 2 décembre 2021 ci-dessous

ou en cliquant sur ce lien: https://vimeo.com/653361703/29760e78b5

Changer de banque?
Switcher vers la New B?
Que penser des bitcoin et autres cryptomonnaies?
Et les monnaies locales?
Un papa voulait payer en Zinne à la piscine l’autre jour. Est-ce une bonne alternative à soutenir?

Bref… c’est pour répondre à toutes ces questions qu’on vous propose une soirée sur le thème :

« choisir sa monnaie, choisir sa société »

« Entre bitcoins, monnaies locales et politique monétaire de la BCE, il y a un monde »

  • Animateurs : Anne Berger (Financité https://www.financite.be/), Eléonore Lefebvre (WOK en Transition),
  • Invité : André Peters, Sociologue de la monnaie, auteur et cadre dans le secteur financier (www.andrepeters.net)

Liste des « référents » pour les sous-groupes

Voici la liste actualisée (printemps 2021) des contacts pour les différents sous-groupes de WoK en Transition:

N’hésitez pas à nous contacter pour participer ou demander des informations concernant nos activités et nos sous-groupes.

Vous pouvez également contacter l’équipe « noyau » via:

info@wokentransition.be
info@wokintransitie.be

 

Journée internationale de contestation de la 5G

Partout dans le monde, des citoyens se lèvent pour dénoncer cette technologie dont nous n’avons pas besoin, dont le rapport bénéfices / risques est au contraire défavorable. En effet, cette technologie pose les questions suivantes :

  • Quel coût environnemental ?
    • les ondes utilisées ont une faible portée, ce qui signifie que pour la déployer, il faut installer une antenne tous les 200m. Combien d’antennes devront ainsi être produites et installées à l’échelle mondiale, avec le coût en ressources associé ?
    • afin d’utiliser cette technologie, les gens doivent avoir un GSM compatible, et donc en racheter un : sachant qu’il faut 70kg de ressources pour construire un seul GSM, quel sera le coût écologique du remplacement des millions ou milliards de GSM à travers le monde ? Quel sera le coût énergétique du recyclage des anciens ?
  • Quel coût énergétique ?
    • la vitesse qui augmente, la multiplication des objets connectés, c’est la consommation énergétique qui augmente, à un moment où pour limiter le réchauffement climatique, nous avons au contraire besoin de contenir voir de réduire notre consommation d’énergie.
  • Quel coût sanitaire pour l’humain comme pour la faune et la flore ?
    • Il n’y a pas de consensus scientifique établi pour l’instant à ce sujet, mais de sérieux doutes. Ne devrions-nous pas attendre d’avoir plus de certitudes sur cet impact, par principe de précaution, avant de déployer cette technologie ?
  • Quel impact sécuritaire ?
    • La surveillance de masse est une chose qui fait peur. La 5G offre cette possibilité : on peut espérer qu’il y ait des gardes-fous pour éviter cette dérive, mais sans la 5G, c’est impossible, n’est-ce pas le meilleur des gardes-fous ?

 

Tout cela pour télécharger un film en 40 secondes au lieu de 5 minutes ?

 

À l’occasion de cette journée internationale de contestation, à défaut d’une manifestation physique, nous vous proposons d’imprimer l’affiche jointe et de la coller sur vos fenêtres en signe de contestation.

Rejoignez-nous!

Vous souhaitez rejoindre la Transition et prendre part à l’organisation de nos activités?
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Je souhaite apporter mes compétences de manière ponctuelle
Le groupe noyau cherche de nouveaux visages pour coordonner nos activités et les promouvoir (plusieurs membres du groupe ne seront plus disponibles l’an prochain). Le noyau est constitué d’un membre de chaque sous-groupe et choisit en son sein un coordinateur (qui change chaque année), un responsable de la communication, un responsable du lien avec les communes et un trésorier. Le noyau se réunit une fois tout les 2 mois.

La transition vers des outils numériques démocratiques et compatibles avec la Démocratie

En ces temps de confinement, les outils informatiques ont pris beaucoup de poids, en particulier ceux qui nous permettent de rester en contact avec nos collègues et nos proches.

Beaucoup d’entre nous avons découvert Zoom, outil de visioconférence, à l’occasion de cette crise et par la même occasion, les problèmes de sécurité que ces logiciels posent : au fil des semaines, il s’est avéré qu’il était possible de s’inviter dans les conversations privées de personnes tierces, que certaines conversations et informations avaient été routées par des serveurs situés en Chine (où la nature du régime politique lui donne accès à toutes les données), ou encore que les conversations n’étaient pas totalement chiffrées (on dit « de bout en bout » ), ce qui veut dire que l’entreprise Zoom elle-même a accès, si elle le souhaite à toutes les conversations et donc les tiers (typiquement les États mais aussi potentiellement les hackers) ont accès également à ces conversations.

Le cas de Facebook

Cela nous donne l’occasion de nous pencher sur les pratiques d’autres grands acteurs pour comprendre en quoi ces questions sont graves.

Le plus (tristement) célèbre exemple est celui de FaceBook, que nous allons détailler un peu pour illustrer les diverses problématiques. Depuis une dizaine d’années, FaceBook est régulièrement sous les feux des projecteurs parce que le réseau social :

 – collecte des informations dans des situations dans lesquelles l’utilisateur n’est pas informé de leur collecte (par exemple, au début des systèmes d’authentification sur des sites Web tiers en utilisant votre identifiant FaceBook, rien n’était dit sur le fait que FaceBook collectait alors des informations relatives au site auquel vous vous connectiez) ou dans des cas où l’utilisateur n’a pas conscience des conséquences de la collecte (Facebook a par exemple sciemment payé des utilisateurs mineurs pour qu’ils installent un logiciel donnant accès à toutes les données de leur téléphone).

 – Il ne sécurise pas suffisamment l’accès aux données personnelles de ses utilisateurs, ce qui se traduit par des fuites importantes de données répétées et il laisse des tiers exploiter ces données (moyennant finances) avec très peu de contrôle ou sans contrôle comme l’ont montré l’affaire Cambridge Analytica et l’implication de la Russie dans l’élection 2016 (des messages adaptés au caractère de chacun, souvent mensongers, affichés à des groupes d’utilisateurs de façon à faire basculer leurs votes dans un camp ou un autre); ces affaires sont essentielles pour comprendre l’importance des questions de données personnelles pour le fonctionnement même de la démocratie. À titre individuel, les fuites d’information peuvent aussi être exploitées par des escrocs pour usurper votre identité et de façon directe ou indirecte, vous soutirer de l’argent.

– En lien direct avec ce problème de manipulation des informations que reçoit une personne en fonction de ses données personnelles, Facebook reste très frileux quand il s’agit de limiter la diffusion de fausses informations alors qu’il aspire à jouer un rôle de plus en plus important dans la diffusion de l’Information en général (mais il serait injuste de ne pas noter une amélioration récente importante).

 – Il fait (ou laisse faire à des tiers) une utilisation de ces données qui est parfois très critiquable voire à la limite de la légalité (Facebook a par exemple réalisé une étude sur des dizaines de milliers d’utilisateurs, sans les en informer, pour mesurer l’impact sur leur humeur et leur santé de leur présenter uniquement des informations connotées négativement ou inversement).

Si vous souhaitez creuser l’énorme masse des reproches plus ou moins justifiés faits à Facebook au cours du temps, vous pouvez visiter la page Wikipedia qui y est consacrée (en anglais).

Les autres grands acteurs

De nombreux autres grands acteurs du numérique font une utilisation massive des données personnelles (Google en particulier) mais d’une part, les fuites de données qui ont pu exister chez Google sont exceptionnelles et d’autres part, FaceBook a ceci de particulier qu’ils ont été pris à mentir à de nombreuses reprises au cours des dix dernières années sur la correction de leurs pratiques excessives lorsqu’ils étaient pris la main dans le sac. Ces pratiques ont débouché sur une amende de plus de 5 millards de dollars par la FTC, organe régulateur du numérique aux États Unis. Pour donner une idée de ce que cela représente, les plus grosses amendes délivrées jusqu’alors se chiffraient en dizaines de millions de dollars. Celle attribuée à Facebook était de l’ordre de 100 fois plus importante.

Reste que Google utilise les données personnelles pour gagner de l’argent et ne peut donc pas se passer de les collecter et de vendre de la publicité ciblée, tout comme FaceBook ou Twitter. Ainsi, vous avez peut-être entendu la maxime « quand c’est gratuit, c’est vous le produit » : si vous utilisez un produit fourni gratuitement par une société commerciale, c’est que vos données personnelles sont en fait le produit que ces sociétés commercialisent, généralement par le biais de la publicité ciblée.

Microsoft, Amazon ou Apple ont d’autres sources de revenus et ne sont donc pas dépendants de ce modèle d’exploitation commerciale des données personnelles. Apple en a même fait un facteur de différenciation en limitant beaucoup les données personnelles qui sont transmises à Apple  et en n’en faisant aucune exploitation commerciale directe.

WhatsApp

Mais pourquoi parlons-nous de Facebook alors qu’il est ici question d’outils de communication directe ? C’est parce que Facebook est propriétaire de deux deux systèmes les plus utilisés : WhatsApp et Messenger. WhatsApp appartient à Facebook depuis début 2014 tandis que Messenger a été développé par Facebook. Sur le papier, WhatsApp est bien sécurisé avec un chiffrement de bout en bout, ce qui veut dire que même Facebook n’est pas en mesure de décrypter les conversations. Seulement, Facebook fait une utilisation des données qui dépasse de très loin le contenu des conversations. Dans le domaine judiciaire, par exemple, il faut déjà l’autorisation d’un juge pour obtenir la liste des communications d’une personne (sans même parler des contenus). Facebook dispose de ces informations et tout le problème est qu’ils ont prouvé à quel point ils faisaient une utilisation excessive de ces données. Et Facebook a menti. Tellement fréquemment, par le passé, qu’il n’est pas possible de leur faire confiance quand ils disent que WhatsApp est et restera chiffré de bout en bout.

Les outils qui font sens

Les logiciels libres

Dans le domaine de la consommation alimentaire, les coopératives permettent de mieux prendre conscience des contraintes de production et de distribution et de se rapprocher de nos aliments qui deviennent parfois abstraits, autrement. Elles permettent aussi de renforcer le lien social en s’appuyant sur l’effort de chacun.

D’une manière similaire, dans le monde du logiciel, il existe une catégorie de logiciels qui a davantage de sens quand on se lance dans la transition. Il s’agit des logiciels libres. Les logiciels libres sont développés sans but lucratif par des passionnés, des enseignants, des étudiants mais aussi parfois par des entreprises qui gagnent de l’argent non pas en vendant un logiciel mais en associant le logiciel vendu à un service (vendu) ou à un produit particulier. La façon dont ces logiciels sont écrits (le code source) est disponible pour tout le monde et chacun peut en faire ce qu’il veut (l’utiliser au sein d’autres projets, l’enrichir de nouvelles fonctionnalités, en améliorer la sécurité ou les performances, etc).

Outre qu’ils résultent d’une démarche sociale (un effort partagé pour le bien commun), ces logiciels sont entièrement publics. Étant entièrement publics, ces logiciels ne peuvent pas être utilisés à des fins secrètes (cela peut arriver ponctuellement mais on trouve toujours un chercheur pour se rendre compte que quelque chose ne tourne pas rond parce qu’il a accès à tout le programme). Cela les rend aussi plus résiliants (une entreprise ne peut pas décider du jour au lendemain qu’ils sont obsolètes).

Le principal (unique ?) défaut des logiciels libres est qu’ils peuvent manquer de ressources pour leur développement (il n’y a pas toujours suffisamment de volontaires pour tel ou tel projet, dans la durée) et qu’ils manquent parfois d’une vision centralisée (dans une entreprise, il y a un décideur qui tranche, ce qui permet de maintenir plus facilement une cohérence d’ensemble, de rendre le logiciel plus intuitif, simple d’utilisation et de choisir quelles fonctions sont importantes et lesquelles sont secondaires).

Remplacer WhatsApp et de nombreux autres

Dans le cas qui nous intéresse (la communication directe, sécurisée), il existe un outil de bonne qualité : Signal. Signal a des fonctionnalités très similaires à celles de WhatsApp. Il est disponible pour tous les téléphones portables et il peut même s’utiliser sans difficulté ajoutée, en parallèle avec WhatsApp (ce qui permet une transition en douceur).

Le groupe noyau de Wok en transition a donc pris la décision de basculer sa communication interne sur Signal.

Pour les appels vidéo de groupe, vous pouvez aussi vous tourner vers Jitsi, qui est une alternative à Skype ou FaceTime par exemple, même s’il est moins abouti.

Pour en savoir plus sur les logiciels libres et vous faire votre propre opinion sur leurs forces et leurs faiblesses, vous pouvez aller jeter un œil sur le site Web framasoft.org qui recense les outils les plus réussis et explique bien l’univers du logiciel libre.

Déploiement de la 5G

En attendant un article un peu plus étoffé sur la 5G, nous relayons plusieurs initiatives urgentes s’opposant au déploiement de la 5G à l’heure actuelle :

À noter que la commune de Kraainem s’est prononcée pour un moratoire sur la 5G et s’oppose à son déploiement, pour le moment, sur son territoire.

Aspect: Wa-ès-da?

L’ASPECT est l’acronyme de <<AdvieS en Participatieraad voor ECologische Transitie>> (ahwel merci!).

L’ASPECT est une organisation communale qui a pour but de conseiller le conseil communal sur la transition écologique et le développement durable (vous suivez toujours?): conseiller sur des questions posées directement par le conseil communal, soit sur des thématiques que le conseil s’approprie et pour lesquels ses membres développent une réflexion ou une proposition. L’ASPECT peut également engager un budget (modeste, c’est la commune) pour faire effectuer des études, mettre en place des actions, etc.

L’ASPECT s’articule autour d’un groupe de pilotage (citoyens élus pour un mandat de 6 ans) et de Groupes de travail, constitués d’experts externes (-> vous?), autour d’une thématique particulière liée à la transition. Aujourd’hui l’ASPECT dénombre les groupes suivants

  • Mobilité
  • Alimentation & Agriculture
  • Biodiversité
  • Climat
  • Milieux naturels & sociaux (en devenir)

Pour les groupes Mobilité et Climat, les réflexions sont déjà en cours pour contribuer respectivement au plan mobilité, et au “Klimaatactieplan”.

Le groupe de pilotage se réunit plusieurs fois par an pour passer en revue les propositions et les conclusions des Groupes de Travail. Une fois par an (au moins), l’Aspect est invité à présenter son bilan au Conseil Communal.

Un des aspects d’Aspect (dites-moi si j’exagère) est d’exploiter la disponibilité et les idées de ses membres en les combinant à la puissance de la machine communale.

L’intérêt principal de l’Aspect est d’intégrer les citoyens à contribuer à la transition climatique de leur entourage proche, càd leur commune. Dans cette optique, les groupes de travail rassemblent experts et volontaires autour de thèmes choisis pour pousser la réflexion, étudier les possibilités et formuler des recommandations.

Il est troublant de remarquer comme l’organisation de l’ASPECT est calquée sur celle du Mouvement de la Transition. Là où le Mouvement de WOK-en-Transition croît naturellement, aux grès des idées et des initiatives personnelles, et fait germer des activités de quartier, l’ASPECT rassemble des têtes pensantes autour de thématique bien définies et produit des analyses et recommandations à l’attention de nos élus communaux.  

En conclusion, si vous voulez contribuer à la transition écologique de votre commune, ou si vous voulez aider à faire avancer les idées; faites-nous signe pour intégrer comme expert l’un des groupes de travail. 

Marc & Céline

Transition ou… rébellion ?

Désobéissance Civile

Faisant suite à l’article précédent concernant la Désobéissance Civile, je vous propose encore quelques pistes : 

        La Désobéissance Civile dans Wikipedia
        La désobéissance civile est-elle légitime? Article paru dans La Libre.

J’ai lu ces deux articles peu avant de me rendre à une formation gratuite à l’Action Directe Non-Violente (NVDA en anglais) organisée régulièrement par des membres du mouvement Extinction Rebellion (XR Belgium), histoire de comprendre un peu mieux le cadre et les enjeux de la désobéissance civile (DC), avant de décider de m’y impliquer ou non.

J’en retiens essentiellement ceci :

Si le terme désobéissance civile semble avoir été créé par le poète philosophe américan H. D. Thoreau au milieu du XIXè siècle, il y a de nombreux exemples où la désobéissance civile a conduit à un réel progrès social ou politique dès l’Antiquité, mais plus près de nous au XXè s. avec Gandhi, M.L. King, Mandela, etc. etc.

 


Il s’agit d’un geste citoyen à portée politique qui n’est pas anodin et porte potentiellement plus à conséquence que participer à une manifestation.

La désobéissance est illégale par définition (c’est une infraction consciente et intentionnelle), mais est en principe non violente (cette condition est stricte chez Extinction Rebellion).

Les actions de désobéissance civile sont pour la plupart des actions organisées collectivement, mais chaque individu reste personnellement responsable de ses actes, connaît et assume les conséquences potentielles (physiques, policières, civiles ou pénales).

Extinction Rebellion

Malgré mon éducation et mon caractère plutôt peu transgressif, je me sens particulièrement interpellé par les nombreuses voix du monde scientifique qui appellent régulièrement à la désobéissance civile et/ou qui soutiennent explicitement le mouvement Extinction Rebellion, pour faire face à l’urgence environnementale. Il suffit de se promener sur les réseaux sociaux (Twitter, Facebook, YouTube,…) pour y retrouver climatologues, astrophysiciens, biologistes, philosophes, sociologues,…réputés appelant à la mobilisation.

En ce qui concerne plus spécifiquement le mouvement Extinction Rebellion, quelques points clés :

« Extinction Rebellion (XR) est un mouvement politique international non partisan qui utilise l’action directe non-violente pour persuader les gouvernements d’agir sur l’urgence climatique et écologique. »

Le mouvement est est constitué en réseau, peu structuré et sans hiérarchie ; il suffit d’adhérer aux principes de la charte pour pouvoir se revendiquer de XR ; pour des raisons pratiques le mouvement est organisé en groupes autonomes.

Respectant l’esprit de la DC, l’information concernant XR est publique et aisément accessible. Par ailleurs, XR a délibérément choisi de communiquer ses actions à l’avance, évitant ainsi de prendre au dépourvu les services d’ordre et de se mettre inutilement en danger.

Dans ses journées de formation NVDA, XR présente de façon décontractée et interactive (mises en situation et jeux de rôle) les points clés de celle-ci : organisation de groupes d’affinité et binômes pour mener les actions, techniques de prise de décision en situation [d’urgence], attitudes à adopter lors des confrontations inévitables, aspects légaux et juridiques (XR dispose de ressources pour aider ceux qui seraient confrontés à des problèmes d’amendes et/ou arrestations administratives via un groupe de juristes et avocats), etc.

Transition ou/et rébellion ?

Participer activement à des actions de DC environnementales ou en faveur de la lutte contre le réchauffement climatique est une démarche militante sans rapport direct (mais sans contradiction) avec la démarche positive, constructive et pragmatique, de la Transition. L’un n’exclut donc pas l’autre. Pour la petite histoire, lors de sa conférence à Woluwe-Saint-Pierre il y a peu, Rob Hopkins (fondateur du mouvement de la Transition) a malicieusement mentionné que sa compagne s’est déjà retrouvée 4 fois sous les verrous (arrestation administrative) en raison de ses actions avec le mouvement XR.

 

 

J’invite celles et ceux qui souhaitent échanger à propos d’une éventuelle participation à XR (soit en rejoignant un groupe existant, par exemple à Bruxelles, soit en créant un nouveau groupe local) à me contacter par e-mail ou en MP via WhatsApp (vous me trouverez dans le groupe WhatsApp de WoK en Transition; je ne suis pas un grand fan de Facebook).

Benoît Matthys