Noël végétarien ?

En apéro : un sapin feuilleté

Idéale pour un apéritif original de Noël, cette recette végétarienne de sapin feuilleté au Gorgonzola, poire et noix a tout pour plaire. Prête en 15 minutes avec une poignée d’ingrédients, elle sera du plus bel effet pour bien débuter votre repas de fête.

Pour 6 personnes:

Ingrédients

2 pâtes feuilletées

150 g de gorgonzola

1 petite poire très ferme

1 poignée de noix décortiquées

Sel et poivre

1 jaune d’oeuf

2 cuil. à soupe de graines de sésame

Préparation

  • Préparez la garniture : faites fondre le gorgonzola (dans une casserole à feu doux ou au four à microondes) puis laissez-le tiédir. Pelez la poire et coupez-la en très fines lamelles à l’aide d’une mandoline ou d’un robot. Concassez finement les noix.
  • Préchauffez le four à 180 °C (th. 6). Sortez la première pâte feuilletée du réfrigérateur. Étalez uniformément le gorgonzola en laissant 1 cm libre sur tout le pourtour. Salez et poivrez. Disposez les lamelles de poire puis saupoudrez de noix concassées.
  • Sortez la seconde pâte feuilletée du réfrigérateur et déposez-la par-dessus. Aplatissez rapidement avec vos mains.
  • Découpez le sapin, puis des formes à l’emporte-pièce dans les chutes.
  • Torsadez les branches du sapin (reportez-vous aux explications page 16). Dorez au jaune d’œuf, saupoudrez de graines de sésame, puis enfournez 20 min à 180 °C (th. 6).

En plat principal : légumes en Wellington

Des légumes d’automne, des châtaignes, du curry, un peu de salé-sucré, le tout emballé dans une pâte feuilletée. De quoi réjouir nos papilles gustatives !

Pour 6 personnes:

INGREDIENTS

400 gr de carottes
1/2 c.à.c de curry en poudre
2 oignons
2 branches de romarin
3 gousses d’ail
1 bouquet de thym
125 g de châtaignes au naturel
250 g de champignons de Paris
300 g d’épinards frais
2 rouleaux de pâte feuilletée
60 g de beurre
4 c.à.s. d’huile d’olive
1/2 citron
10 cl de bouillon de volaille
1 oeuf battu
50 g de pignons de pin
35 g de raisins secs

  • PREPARATION
    Pelez et coupez les carottes en petits morceaux.
    Faites les cuire dans un peu de beurre. Salez, poivrez, ajoutez le curry, 2 gousses d’ail non pelées, 1 branche de romarin effeuillée. Laissez mijoter jusqu’à ce que les carottes soient tendres.
  • Pelez, hachez et faites dorer les oignons 5-8 mn dans le reste d’huile. Salez, poivrez, ajoutez le romarin restant et les châtaignes. Laissez cuire 3 mn.
  • Versez le bouillon, laissez s’évaporer, puis ajoutez les fruits secs.
  • Pelez et hachez la gousse d’ail restante.
  • Nettoyez et coupez les champignons en 2 ou en 4. Faites-les revenir 8 min dans 30 g de beurre mousseux, ajoutez l’ail et le thym effeuillé. Salez, poivrez, arrosez d’1 trait de jus de citron.
  • Lavez, essorez et faites fondre les épinards dans un faitout avec le reste de beurre, 4 mn environ, jusqu’à évaporation de l’eau. Pressez-les un peu. Ajoutez-les aux châtaignes.
    Laissez tout refroidir.
  • Etalez la pâte feuilletée. Retirez 1 ou 2 cm de la première pâte feuilletée et placez-la sur une plaque recouverte de papier cuisson. Disposez les légumes et les champignons dessus en laissant une marge de 3cm tout autour. Badigeonnez le tour d’œuf battu.
  • Recouvrez de l’autre pâte feuilleté, chassez l’air et scellez les bords. Repliez-les sur eux-mêmes en pressant avec les doigts. Dorez à l’œuf.
  • Placez au réfrigérateur jusqu’au moment de faire cuire.
  • Préchauffez le four à 190°. Faites cuire 45 mn environ, jusqu’à ce qu’il soit bien doré.

Une petite sauce pour les gourmands

Mélangez 200 ml de crème fraîche avec un jaune d’œuf. Ajoutez 100 gr de beurre fondu. Salez et poivrez.

Accompagnez éventuellement d’un petit peu de riz

Le cadeau qui voyage

Pour que ce jeu soit amusant, il faut être un peu nombreux. 

  • Chacun amène un cadeau éco-responsable (un objet que l’on avait chez soi, une gourmandise, un bricolage, un livre lu, une place de théâtre, un jeu qui ne sert plus, …).  Les cadeaux doivent être emballés.
  • Tous les cadeaux sont placés dans un panier.
  • Admettons que vous soyez 10. Vous préparez des petits papiers numérotés de 1 à 10. Chacun tire un numéro au sort.
  • Le numéro 1 prend un cadeau dans le panier et l’ouvre.
  • Le numéro 2 peut soit prendre un cadeau dans le panier, soit piquer le cadeau du n° 1. Celui-ci peut alors reprendre un cadeau dans le panier.
  • Le numéro 3 peut soit choisir un cadeau dans le panier, soit piquer le cadeau du n° 1 ou du n° 2. Celui-ci pourra alors soit prendre un cadeau dans le panier soit piquer un cadeau déjà déballé. Seule limite, lors d’un tour, une même personne ne peut pas piquer 2 fois un même cadeau.

Notre cadeau qui voyage est toujours un moment d’imprévu et de rigolade !  

Sondages climat en empreinte carbone

Pour continuer sur la lancée du thème du climat, nous envisageons de vous inviter à deux soirées thématiques, dans l’esprit des café-transition d’il y a 3 ans… :

1. Le réchauffement climatique, un résumé actualisé en 90 minutes.

Partant du double constat que, d’une part, entre les rares qui nient encore la réalité du dérèglement climatique et la minorité bien informée et bien décidée à faire bouger les lignes, une large majorité des citoyens reconnaît l’existence du réchauffement climatique mais n’en a que des connaissances [très] lacunaires, voire déformées (ah ! les fake news et autres trolls sur les RS), et d’autre part que la lutte contre les effets délétères du réchauffement global passera inéluctablement par des mesures contraignantes résultant de choix stratégiques et politiques forts dont le succès découlera largement de l’acceptation par le citoyen, ce qui implique comme préalable une bonne compréhension du sujet, il nous paraît pertinent de proposer ce moment d’information et d’objectivation scientifique. Le sérieux de la présentation est garanti e.a. par les connaissances que l’un d’entre nous a acquises en ayant suivi et réussi une formation sur le sujet dispensée il y a quelques mois par l’ULiège.

2. Qu’est-ce que l’empreinte carbone ? Quelle est mon empreinte carbone et comment se répartit-elle ?

« Et moi, où en suis-je ? »

Avant de pouvoir agir efficacement en tant que citoyen, il faut savoir où l’on en est, vers quoi on doit tendre et dans quel domaine on pourrait faire les efforts les plus efficaces. Comme on dit en gestion de projet, pour pouvoir déterminer la trajectoire qui va de A (la situation actuelle) à B (la situation souhaitée), il faut d’abord bien connaître A et bien décrire B. Il existe des outils pour estimer sa propre empreinte carbone (= production directe et indirecte de CO2) et nous nous proposons, lors d’un prochain café-transition, d’expliquer le concept, présenter ces outils et inviter les participants à « faire le test », c-à-d compléter le questionnaire en ligne au terme duquel l’empreinte carbone individuelle est calculée. Nous voyons deux variantes pour cela : au terme de la présentation, 1) soit chacun est invité à compléter le questionnaire individuel, chez lui ou sur place, 2) soit chaque participant complète sur place son questionnaire en version « groupe » ce qui permet de comparer instantanément les résultats de chacun. Cette dernière approche est évidemment un peu moins « privée » (il y a des domaines où le belge aime rester discret, comme le salaire, etc… 😉) mais présente a contrario l’avantage de susciter un effet d’émulation positive en comparant son résultat avec celui des autres participants et de là, un effet de motivation par le groupe.

Notre Ban-Eik

La commune a décidé de soutenir les citoyens qui s’engagent dans leur quartier autour de projets durables.
Nous avons décidé de profiter de cette aubaine et avons mis sur pied le projet  « Onze/notre Ban-Eik ».

Nous voulons que le quartier du Ban-Eik devienne un modèle de biodiversité et de vivre-ensemble endéans les 3 ans.
Nous commencerons par le réaménagement de l’esplanade située devant l’immeuble du 4 champ du Soleil.
Une architecte de jardin et spécialiste de la biodiversité a dessiné avec nous cet aménagement.
Nous imaginons faire de cet espace un lieu de rencontre et de tranquillité où la nature, ses fleurs et ses fruits retrouveront leur place.
Nous voulons surtout que les habitants du quartier soient acteurs de ce projet depuis la conception jusqu’à la réalisation et l’entretien.

Vous aimez ce projet ?
Aidez-nous à obtenir un subside de 4.500 € en votant pour « Onze/Notre Ban-Eik » sur le site de la commune.

Vous souhaitez faire partie de notre comité de quartier ?  Connaître nos activités ?
Ecrivez à wo.baneik@gmail.com

Pour en savoir plus sur notre projet en vidéo:

Français
Nederlands

Merci de votre soutien.
Anne Vandendries

Je suis un moineau lanceur d’alerte !

(C) Photo Pierre De Neve

Je suis un moineau domestique parisien ou bruxellois et on ne me voit presque plus ici ou là-bas. Dans les villes européennes, environ 3 moineaux sur 4 ont disparu au cours de ces vingt dernières années. Mes congénères disparaissent à des rythmes effrénés également dans les autres grandes villes de Londres jusqu’en Inde.  Précisons qu’il demeure des zones où les colonies locales de moineaux se portent bien mais pour combien de temps encore ? Voyez en Suisse où les populations semblent stables (voir ici et ici).

Pourquoi sommes-nous amenés à disparaître dans certains lieux où nous étions si présents autrefois ?
Vous nous avez donné ce nom (moineau domestique) car nous avons décidé, il y a 2.000 ans, de vivre proche de vous. Si nous avons co-évolué auprès de vous ce n’est pas que nous sommes « domesticables » mais bien qu’on a su profiter de votre présence pour obtenir le gîte et le couvert facilement, et ce pendant des siècles. Une fabuleuse histoire de cohabitation mais qui est devenue particulièrement houleuse depuis une cinquantaine d’années … En effet, vous aménagez « votre » environnement (vos villes, vos campagnes, et même vos jardins) sans penser, ni à nous, ni au reste de la faune sauvage.  Nous ne trouvons plus d’endroit pour nous reproduire en sécurité, plus de ressources alimentaires suffisantes pour subsister à l’hiver. Les trous dans vos bâtisses qu’on utilisait pendant des siècles pour nicher sont rebouchés, les façades et la toiture sont rénovées, isolées ne nos laissant aucun abri …

L’agriculture intensive de son côté participe à grande échelle à la raréfaction des bocages, des prairies fleuries, des zones en jachère, des insectes, et de la diversité des plantes sauvages qui nous sont propices.  Les jardins où la tondeuse est l’outil principal font disparaître les graines sauvages diversifiées qu’on a besoin pour passer l’hiver, cette même tondeuse part à la guerre contre les hautes herbes au printemps et l’été ce qui empêche les sauterelles, les chenilles, larves et araignées de se développer. C’est pourtant ces même insectes dont nous avons besoin pour nourrir nos oisillons… 
Les haies monospécifiques (thuyas, lauriers, bambous,…) et de plantes exotiques sont une catastrophe pour nous, alors que dans la haie diversifiée d’essences locales nous trouvions une quantité incroyable d’insectes, de lieux refuge anti prédateurs (prunelier, houx, aubépines, ronciers,..) et de lieux pour passer l’hiver (lierres et autres persistants).

En plus de la dégradation des lieux de nourrissage nous devons faire face à la malbouffe croissante dans vos villes, vos gares, vos fast food, dont nous récupérons les miettes qui nous empoisonnent à petit feu. Dans vos champs ce sont les biocides (pesticides, insecticides, fongicides, herbicides) qui nous contaminent et accélèrent notre déclin.  La pollution de l’air et de l’eau de vos grandes villes n’arrangent pas les choses, et la méconnaissance de nos besoins transforment même vos bonnes intentions en piège pour nous ou nos oisillons (alimentation au pain, boules de graisse de mauvaise qualité, mangeoires remplies à l’année, tentatives de sauvetage d’oisillon sans précaution et connaissances, nichoirs non adaptés, mal orientés etc.)

Alors comment nous aider efficacement, facilement, et gratuitement ?  Avant tout en changeant votre regard sur nous : en faisant preuve de tolérance et d’un peu d’intérêt à notre égard.  A croire que parce que nous étions si communs nous sommes devenus sans intérêt, sans valeur. Et pourtant nous avons tant de choses en commun avec vos modes de vie et vos préoccupations actuelles !

Aidez-nous en nous proposant des lieux de nidification :  Faites-nous une place sous votre toiture  ( il existe des tuiles adaptées à l’isolation), dans votre grange, car-port, et si nos fientes vous dérangent comme celles des hirondelles, placez simplement une planchette en bois sous notre nid et le tour est joué, ou placez-nous un nichoir !  On utilise très volontiers les nichoirs que vous nous proposerez, pour peu qu’ils soient bien conçus et bien installés ! Ils nous permettent d’élever nos petits sans être victimes de prédation et d’intempéries (plans adaptés) .

Nous vivons en colonies alors installez plusieurs nichoirs à côté les uns des autres ou installez un « hôtel à moineaux » avec chacun son trou d’envol et sa zone de nidification.

Soutenez le projet « Réaccueillons les moineaux à Wezembeek Oppem ». Votez entre le 1er et le 31 septembre 2022 et, si le projet est plébiscité par les Wezembeekois,  recevez un nichoir à trois places ! Voir Budget Citoyen .

Aidez-nous en proposant des ressources alimentaires naturelles toute l’année : Vous l’avez compris on adore les haies denses et variées, les arbustes, buissons denses pour dormir, se mettre à l’abri des prédateurs, et se nourrir : des haies de pruneliers, aubépines, sureaux, chèvrefeuilles, troènes, houx, fusain d’Europe, rosiers sauvage etc.
Bien que nous vivions jusque dans vos villes, nous sommes dépendants des végétaux comme tout animal sauvage, alors végétalisez votre jardin, votre balcon, votre terrasse, et diversifiez les essences !
Laissez le lierre grimper sur vos arbres, on adore s’y retrouver, l’utiliser comme protection contre les intempéries ! En plus il fournit des fleurs tardives pour les pollinisateurs et des baies l’hiver.

Créez-nous une zone sauvage au jardin, laissez les herbes hautes s’exprimer, une zone de jachère de fleurs sauvages, ça favorisera les insectes nécessaires à nos petits pour grandir. Les papillons et pollinisateurs vous remercieront par leur présence. En plus de laisser les plantes sauvages spontanées dans un coin du jardin, vous pouvez aussi planter des céréales sauvages (graminées) ou cultivées, et des plantes comme le mouron, le séneçon, le plantain. Si vous laissez vos herbes monter en graines, nous aurons en plus un repas l’hiver, bien plus varié que le tournesol (ce qui ne vous empêche pas d’en planter également, plutôt que d’acheter les graines.)
Si on trouve une zone de sable ou de terre à nue dans votre jardin on s’y rendra pour nous aider à nous déparasiter, et si vous nous aménagez un point d’eau, on vous émerveillera par les bains quotidiens dont on a besoin pour s’abreuver et pour entretenir notre plumage. Nous hésiterons, bien sûr, à nous installer si un chat rôde dans votre jardin, même s’il semble sympathique, il reste un de nos plus grands ennemis.

Aidez-nous en discutant autour de vous des bonnes pratiques pour nous accueillir dans vos jardins, vos villes et vos villages ! Un groupe « Moineaux citoyens » s’est créé à Wezembeek et à Kraainem (moineaux1950.1970@gmail.com) et Tous les groupes Moineaux Citoyens. Il y a aussi la page FaceBook.

Merci pour votre lecture et pour votre aide !
Annick Pingaut

Newsletter – septembre 2022

 

 

Newsletter de la Transition
à Wezembeek-Oppem & Kraainem

 

Chères amies et amis

Cet été le climat s’est invité partout et la « transition » est désormais sur toutes les lèvres : on la décline à toutes les sauces, parfois à tort et à travers.
La transition écologique tarde, trop de « climato-réfractaires » ou « rassuristes » persistent parmi nos proches, nos amis, nos collègues, nos connaissances et nos dirigeants… Les décisions politiques restent désespérément timides alors que les objectifs avancés se doivent d’être ambitieux : réduire de 55% nos émissions de C02 d’ici 2030 et atteindre la neutralité carbone en 2050. Sans parler de biodiversité, ressources, pollutions, etc.
C’est peut-être le moment de réfléchir à ce qui distingue le Mouvement de la Transition, dans l’esprit de son fondateur Rob Hopkins, des autres acceptions de ce mot fourre-tout. Sommes-nous seulement un club de gens sympas, un groupe social parmi d’autres, ou voulons-nous réellement contribuer à construire, à notre échelle, un monde plus résilient face aux bouleversements annoncés ? Peut-être devons-nous éviter de nous « diluer » dans toutes sortes d’activités mais plutôt mieux identifier et renforcer nos spécificités, en revenir à nos fondamentaux ?

Parmi les objectifs prioritaires de notre groupe cette année: comprendre, s’informer et transmettre autour de nous les données scientifiques solides permettant à tout un chacun d’encaisser au mieux ce que demain nous réserve mais aussi agir au mieux pour que nos enfants, petits-enfants et les générations suivantes puissent s’épanouir dans un environnement encore vivable.

Notre mouvement n’étant pas hiérarchique ni structuré de façon stricte, la vie du groupe dépend de l’implication de chacun: nous avons besoin de votre soutien et engagement. Les idées d’activités ne manquent pas, il y a plein de choses à réaliser pour relancer notre petite communauté, dans la ligne de nos vision, valeurs et stratégie, telles que définies dans notre charte : n’hésitez pas à rejoindre le petit groupe des actifs si vous êtes prêt à retrousser vos manches pour [aider à] concrétiser un projet qui s’inscrive dans nos valeurs.

Bonne rentrée,
Monique et Benoît

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À votre agenda de septembre et octobre

Voici les événements prévus prochainement:

• Une balade à la découverte des chauve-souris le 17 septembre (en soirée) et une promenade nature « au fil des saison » consacrée à l’automne le 9 octobre.

• Le 29 septembre, WOKenergie organise en partenariat avec la commune de Kraainem une nouvelle session d’information gratuite consacrée aux économies d’énergie au quotidien en vue de réduire sa facture : « petits gestes » et/ou investissements légers qui mis bout à bout, permettent une plus grande sobriété énergétique ; on y abordera aussi les aides publiques.

• Soyez tous au rendez-vous de la grande Marche pour le Climat organisée par la Coalition Climat, le 23 octobre à Bruxelles. Tâchons de d’y aller ensemble (p.ex. r-v au métro Stockel)? Et pourquoi pas un petit atelier de confection de calicots au préalable ? Lancez-vous et faites-le savoir !

• N’oubliez pas de regarder l’agenda pour d’autres activités et changements !

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Articles et activités

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Pensez à VOTER pour 3 projets citoyens participatifs de votre commune.

Entre avril et juin, les habitants ont eu l’opportunité de soumettre leurs idées sur le thème de la cohésion de quartier. Il est maintenant temps de choisir vos 3 projets préférés: votez jusqu’au 30 septembre sur le site communal Idée-WO.
Les projets gagnants recevront un budget (max 5.000 €).

Deux membres de la communauté WoK en Transition nous ont communiqué leur projet :

Anne voudrait que le quartier du Ban-Eik devienne un modèle de biodiversité et de vivre-ensemble endéans les 3 ans; cela commencerait par le réaménagement de l’esplanade située devant l’immeuble du 4 champ du Soleil. C’est le projet n° 1 sur la liste.
Lire l’article de Anne pour plus d’infos sur ce projet.

Annick appelle à soutenir son projet : « Réaccueillir les moineaux à Wezembeek Oppem ».  C’est le projet n° 5.
Lire l’article de Annick pour en savoir plus sur les moineaux.

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Sondage

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Café-transition

Pour continuer sur la lancée du thème du climat, nous envisageons de vous inviter à deux soirées thématiques, dans l’esprit des café-transition d’il y a 3 ans… :

• Le réchauffement climatique: un résumé scientifique actualisé, en +/- 90 minutes.

• Qu’est-ce que l’empreinte carbone ? Où en suis-je ? Quelle est mon empreinte carbone et comment se répartit-elle ?

Voir la description de ces deux soirées café-transition.

Avant de décider d’investir du temps dans la réalisation de ces café-transition, nous aimerions savoir s’ils répondent à un besoin et s’il y aura des participants.Il est en effet possible que vous estimiez avoir déjà suffisamment d’information à disposition sur ces sujets.

Pour cela nous vous invitons à voter via ce sondage.

Votre réponse ne vous engage absolument pas et vous êtes bien entendu libres d’utiliser n’importe quel pseudonyme, seul le nombre d’inscriptions potentielles nous intéresse à ce stade. Les résultats du sondage et les éventuels détails pratiques vous seront communiqués ultérieurement.

Vous pouvez bien entendu toujours nous donner votre avis via info@wokentransition.be

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Temps libre

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Plutôt écran ou plutôt livre ?

Il y a en ce moment énormément d’information (et aussi de désinformation) qui circule à propos d’énergie, de sobriété, de réchauffement climatique.

Pour nous aider à s’y retrouver, quittons un instant nos écrans pour nous plonger dans le passionnant récit en format BD « Le monde sans fin » :

 J.-M. Jancovici y brosse « une histoire de l’utilisation de l’énergie » qui met en perspective la banalisation de l’utilisation de l’énergie [fossile] et son omniprésence dans notre société de croissance perpétuelle; tout en plaidant pour plus de sobriété, l’auteur y prend assez ouvertement parti en faveur du nucléaire, ce qui le fait peut-être franchir la frontière (floue) entre factuel et idéologique et ne fait pas toujours l’unanimité autour de lui (notamment dans les médias récemment).

 

Ou alors, une excellente version récente du « réchauffement climatique pour tous », à la fois limpide, didactique et factuel: « Tout (ou presque) sur le climat« .

L’auteur, plutôt atypique, est présenté comme “Hier branleur parisien, capable d’animer une conférence sur le trading haute fréquence mais incapable de faire la différence entre deux arbres, Thomas Wagner a pris il y a 5 ans le virage de l’écologie. En bon pote, il a développé un média pour rendre accessibles les enjeux climatiques à la terre entière.

Son livre, très abordable et pas trop long, a été écrit avec la bénédiction du Dr Valérie Masson-Delmotte (climatologue et membre du GIEC, un peu la J-P Van Ypersele des français) qui a préfacé l’ouvrage.

Si l’on préfère rester sur Internet et les réseaux sociaux, son blog Bon Pote ainsi que ses comptes Twitter et Facebook se distinguent par des prises de position plutôt tranchées, parfois idéologiques mais le plus souvent très bien documentées. Son site regorge d’articles et ressources très utiles.

Et si vous êtes trop occupés pour lire, je vous recommande d’écouter en tram, voiture ou cuisine, le nouveau podcast d’Arnaud Ruyssen, « Le tournant ». Le premier épisode aborde, par le biais d’un micro-trottoir de qualité, la question de la conscience climatique des belges. A l’écoute de ce premier épisode, on se dit que le livre de BonPote ci-dessus gagnerait à être diffusé…

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Où sont passés nos moineaux ?

Le moineau est probablement  l’oiseau qui vous a été le plus familier, du moins si vous avez un certain âge car pour les jeunes générations il ne l’est plus autant ! Exemple type d’une coévolution avec l’homme, leurs inlassables gazouillements, leur présence parcourant sans relâche le sol, les tables, les terrasses à la recherche d’une miette de pain, passaient pratiquement inaperçus tant ils nous étaient communs. Et pourtant actuellement leurs populations ne se portent vraiment pas bien…
Mais que leur est-il arrivé ?

Un peu d’histoire…

Il y a 10 000 ans, les hommes passaient d’un statut de chasseur-cueilleur à celui d’agriculteur. Les cultures de céréales, principales sources de nourritures des moineaux, et les greniers à grain leur offraient toute l’année sources de nourriture et sites de nidification. Le moineau se développa en oiseau sédentaire et commensal de l’homme et l’accompagna lorsqu’il bâtit des villes.
Bien plus tard avec l’apparition de l’automobile et la disparition progressive des chevaux et des attelages dans les rues, les moineaux perdirent dès lors une importante source de nourriture, les graines contenues dans les crottins de chevaux et celles qui tombaient de leurs musettes. Les jeunes moineaux durent aussi apprendre à connaître les dangers du trafic automobile.
Après un rétablissement de leurs populations jusque dans les années 70 puis une stabilisation dans les années 80, une chute vertigineuse est enregistrée depuis les années 2000 dans toutes les villes européennes.

La faute à quoi ?

Plusieurs facteurs sont pointés du doigt :

  • la surabondance d’un autre ami de l’homme mais grand ennemi de nos moineaux : les chats
  • le manque de possibilité de nidification pour ces petits pierrots cavernicoles : l’architecture hermétique de nos maisons est peu accueillante pour nos moineaux
  • les pesticides et la diminution de la quantité d’insectes disponibles et pourtant indispensable à la survie des jeunes oisillons au début de leur croissance
  • les jardins trop bien entretenus, aux pelouses stériles sans graines sauvages, leur principale source de nourriture, sans arbustes ni haies refuges afin d’échapper aux nombreux prédateurs
  • la pollution liée à la densité du trafic routier qui affecte les populations d’insectes et directement ou indirectement les moineaux (et pas que….)
  • et sans doute encore beaucoup d’autres facteurs liés à notre mode de vie…

Vous l’aurez compris le déclin de nos petits piafs n’est probablement qu’un exemple parmi tant d’autres qui nous rappelle que notre qualité de vie est en danger !

Un projet en vue dans votre commune…

Des GMC (Groupe Moineau Citoyen) se sont déjà mis en place dans pas moins de 12 communes en région Bruxelloise. Ils visent à accompagner les personnes intéressées dans la mise en œuvre d’une série de mesures favorables à l’expansion des colonies de moineaux (installation de mangeoires et de nichoirs, plantations adaptées, rénovation appropriée des façades, installation de poulaillers,…) et cela porte ses fruits !

Vous entendez régulièrement des moineaux près de chez vous ?
Vous êtes intéressé par ce projet ?
Faites-le nous savoir à l’adresse mail suivante : moineaux1950.1970@gmail.com.

Pour en apprendre davantage sur les moineaux : http://maisonecohuis.be/wp-content/uploads/2021/04/Cahier-moineaux-UL-web.pdf

Lancement sous-groupe Enfants

Vu le peu de temps qu’il nous reste pour réussir la transition écologique, l’éducation des adultes est primordiale car nous devons dès à présent montrer l’exemple, modifier nos comportements et faire preuve de cohérence dans notre mode de vie. Cependant l’éducation des enfants à l’environnement et au développement durable est une des conditions pour réaliser la transition écologique et changer de modèle. C’est en diffusant auprès des plus jeunes des connaissances et des valeurs en faveur de l’environnement qu’un changement individuel et collectif pourra s’inscrire durablement.

Dans ce but, le sous-groupe enfant souhaite mettre en place une démarche active et participative visant à faire dialoguer et réfléchir ensemble des enfants sur des sujets en rapport avec la transition et leur vie, leur quotidien et leur avenir.

Nous voulons donner accès aux enfants à l’information par la découverte et la pratique et sensibiliser la tranche d’âge des 6-12 ans (d’abord) à la transition et au développement durable par une approche ludique, scientifique et adaptée lors d’activités collectives, de défis familiaux ou grâce à des outils destinés aux écoles et aux groupes extrascolaires.

Nous désirons mettre en place des passerelles entre le monde de l’enseignement, de la recherche, notre commune, ses enfants et les initiatives prises par les enfants d’ailleurs (sud).

Près de 3.000 outils de sensibilisation à l’environnement existent déjà en FWB. Pourtant, les enfants y ont peu accès. Le groupe fera aussi l’inventaire des dispositifs existants pour les proposer aux écoles de notre commune.

Le groupe agira sur plusieurs thématiques :

LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES, en lien avec les activités humaines et leurs impacts sur la vie, sur la planète.

LA BIODIVERSITÉ, ses rapports à l’agriculture et à l’alimentation humaine et animale et l’impact des changements climatiques sur sa richesse.

L’EAU, sa répartition inégale sur la planète, sa pollution et la gestion inéquitable de cette ressource vitale.

L’ÉNERGIE, les différents modes d’énergie, stockage, distribution, consommation, tarissement des ressources, gestion sobre.

LES RESSOURCES NATURELLES ET LE SOL, leur répartition, notre surconsommation, leur utilisation tout au long de la vie, le développement durable.

LA SANTÉ EN LIEN AVEC NOTRE ENVIRONNEMENT, de nombreuses activités humaines dégagent dans l’air, l’eau et les sols des substances, particules ou gaz polluants et qui peuvent être dangereuses pour notre santé

Mais encore L’ALIMENTATION, LA PROPRETE PUBLIQUE, LA MOBILITE

Par quel biais ?

  • Encourager les enfants à participer aux activités de wokra déjà existants (sorties natures etc.)
  • Développer les sorties nature et de découverte
  • Emmener les enfants aux expositions existantes en lien avec le thème
  • Créer une malle pédagogique
  • Animer des ateliers périscolaires 
  • Aider à la diffusion de livres
  • Projection de film et débats sur le thème
  • Lancer mille défis – activités ou défis à mettre en œuvre à l’école ou en famille !
  • Faire des après-midis promenades, sportives, bricolages, jeux de rôle, jeux de plateau, geocatching, pour enrichir leurs connaissances et leurs savoirs