La mare naturelle : un trésor de biodiversité !

Avec le réchauffement climatique, les périodes de sécheresse s’allongent et deviennent de plus en plus fréquentes, les nappes phréatiques s’amenuisent ou ont de plus en plus de mal à se maintenir à niveau. Pas si loin de chez nous, dans le sud des Pyrénées il n’avait plus plu depuis près d’un an…
En conséquence, les zones humides s’amenuisent et avec elles c’est toute une mosaïque de biodiversité qui est menacée. Milieu de vie indispensable pour certains,  source de nourriture pour d’autres, les interactions qui s’y jouent vont bien au-delà de la vie aquatique.
Des insectes adultes, une fois sortis de leur métamorphose dans l’eau, servent de nourriture aux chauves-souris, oiseaux, araignées,…  Les amphibiens quant à eux vont réguler les populations d’insectes, limaces et autres invertébrés mais peuvent aussi faire l’affaire des hérons ! Les relations entre toutes ces espèces qui se mangent entre elles tissent ce que l’on appelle un réseau trophique, qui peut donc s’étendre bien au-delà de la mare.

Dans nos paysages soumis à des changements environnementaux très rapides, un réseau de mares favorisant le maintien, la dispersion, le brassage génétique de nombreuses espèces qui en dépendent, semble donc fondamental et prend une large part aux solutions de la perte de biodiversité et d’habitats pour la faune et la flore de nos régions.

Creuser une mare dans son jardin c’est s’assurer de donner un fameux coup de pouce à la biodiversité et de faire de très belles observations pour le plaisir des petits comme des grands !

Quelques petits conseils sont néanmoins à prendre en compte si vous vous lancez :

  • la mare ne doit pas être creusée trop près des arbres afin d’éviter un envasement trop rapide à causes des feuilles mortes qui peuvent s’y accumuler
  • les berges ne doivent pas être abruptes afin de ne pas piéger les batraciens qui visiteront ou se reproduiront dans votre mare. Par ailleurs, la flore s’y développera en fonction de la profondeur nécessaire à leur enracinement sous l’eau. Deux ou trois paliers seront un plus.
  • l’endroit le plus profond sera de 80 cm à 1 m minimum afin de laisser à cet endroit un minimum d’eau libre en cas de gel et ainsi permettre d’abriter la faune aquatique dans la vase en hiver. Une petite plage très peu profonde permettra aux oiseaux de venir y faire leur toilette indispensable pour leur santé et leur bien-être et leur servira aussi d’abreuvoir
  • une bâche en PVC de bonne qualité, suffisamment épaisse est le revêtement le plus simple et le moins onéreux. Il sera placé sur une couche de géotextile d’autant plus si le terrain est rocailleux
  • ne remplissez pas votre mare avec de l’eau courante, trop riche en minéraux, mais comptez plutôt sur l’eau de pluie ou celle de vos citernes de récupération d’eau de pluie
  • attention aux plantes que vous serez tenté d’y installer. Certaines vendues en jardinerie peuvent être rapidement envahissantes et sont généralement des espèces exotiques. Préférez les plantes indigènes. Les voisins qui se seront déjà lancés dans l’aventure se feront un plaisir de partager quelques plantes lors du nettoyage de printemps ou d’automne !
  • les berges et les rives de la mare sont également très importantes et bénéficient d’un biotope très particulier. Des berges sauvages et laissées en friche seront un plus pour la faune.
  • n’introduisez aucun animal ni de ponte dans votre mare, les batraciens et leurs œufs sont protégés par la loi, ils ne peuvent pas être déplacés et viendront naturellement avec un peu de patience ! Les poissons quant à eux sont de redoutables prédateurs et risquent tôt ou tard de faire l’affaire du héron…
  • Vous avez peur d’être envahis de moustiques ? Au contraire, les prédateurs auront vite fait de s’y développer et de réguler les populations de ces insectes.
  • Enfin attention aux enfants en bas-âge, mieux vaut attendre quelques années plutôt que de risquer des accidents qui sont malheureusement chaque année à déplorer.

Décidés de vous lancer dans l’aventure ?

Un peu d’huile de bras, de la patience (il faut généralement 3 ans pour qu’une mare naturelle soit équilibrée), un peu d’entretien au printemps et/ou en automne mais la promesse d’avoir un jardin qui grouille de vie !

Des conseils, des observations, n’hésitez pas à me contacter.

Monique
moniquehars@yahoo.fr

Newsletter – juin 2022

La Transition en juin 2022

Newsletter de la Transition
à Wezembeek-Oppem & Kraainem

 

Chères amies et amis,

Voici quelques news en ce début d’été.

Colza !

 

La commune a semé du Colza sur le terrain situé le long de l’avenue Ban-Eik.

 

Un plaisir pour nos yeux, un régal pour les insectes !

Clap ! Clap ! Clap au vélo

Première action de notre nouveau groupe « GRACQ-Fietsersbond Wezembeek Oppem ».

Ce 31 mai, nous avons applaudi tous les cyclistes en herbe de l’école « De Letterbijter ». Bonne humeur et fierté, l’ambiance était festive. Une bonne façon d’encourager la jeune génération à choisir le vélo comme moyen de transport.

Envie de faire plus pour le vélo à Wezembeek Oppem ?

contactez-nous à: wezembeekoppem@gracq.org

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Biodiversité dans nos jardins !

Anne et Monique ont été ravies de vous rencontrer lors de la balade des jardins vivants du 22 mai dernier. C’était une première expérience et nous recommencerons certainement !

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L’avenir de la mobilité à Kraainem

L’asbl continue sa série de sessions d’information: ce 7 juin, c’est à nouveau à Kraainem que s’est déroulée la session sur la Mobilité Partagée, en collaboration avec la commune de Kraainem qui met en chantier son plan de mobilité du futur. Tout le monde (ou à peu près) est à présent bien conscient que la mobilité du futur [proche] sera bien différente ce celle que nous avons connu jusqu’ici. En matière de mobilité comme dans d’autres domaines, c’est une mutation profonde qui nous fera passer du paradigme de « possession » [de véhicule personnel] au concept de mobilité en tant que « service ». Dans ce cadre, la mobilité partagée revêt une importance toute particulière et existe bel et bien aujourd’hui. Vous pourrez revoir l’enregistrement de cette session sur le site wokenergie.be tout prochainement.

WOKenergie est une petite équipe de bénévoles (« spin-off » du sous-groupe Energie de WoK en Transition) qui ne demande qu’à s’agrandir: n’hésitez pas à les contacter à info@wokenergie.be si vous souhaitez apporter votre petite pierre à l’édifice.

wokenergie.be

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Autres activités

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Et si nous refaisions une projection de film dans un formule genre « ciné-club » ?

On envisagerait bien de vous proposer la série documentaire belge « Des arbres qui marchent« , on pourrait regarder les 8 (courts) épisodes en deux ou trois soirées et finir par des échanges en toute convivialité.

« Stay tuned » !

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A vous

Un article, une initiative ou une idée d’activité en relation avec la Transition à Wezembeek-Oppem et/ou Kraainem ? N’hésitez pas et contactez-nous: info@wokentransition.be

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Les archives des Newsletters sont dorénavant accessibles sur le site:

• Les dix dernières via le cadre « Archive des Newsletters » à droite sur la page d’accueil

• Toutes les newsletters depuis 2020 via le menu Index des articles (tout en bas de la liste)

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Newsletter – mai 2022

La Transition en mai 2022

Newsletter de la Transition
à Wezembeek-Oppem & Kraainem

 

Chères amies et amis,

Voici un aperçu des activités planifiées prochainement.

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À votre agenda du printemps

Voici les événements prévus prochainement:

• Une balade nature autour de l’ancien hippodrome de Sterrebeek, le 15 mai en matinée.

• Deux balades à vélo dans nos jardins vivants à Wezembeek, le 22 mai:

Vous aimeriez encourager la biodiversité dans votre propre jardin ? Vous voudriez savoir comment d’autres jardinier.ère.s  s’y prennent ? Venez nous rejoindre lors d’une de nos deux balades à vélo à travers Wezembeek-Oppem. Nous visiterons quatre jardins très différents les uns des autres. Nous aurons ainsi l’occasion de partager nos expériences. Monique Hars et Bernard Slachmuylder, guides nature, nous accompagneront.

Les balades se termineront au Vosberg qui ouvre ses portes (et son magnifique jardin) à l’occasion des journées de l’habitat groupé.

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Autres activités

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WOKenergie asbl

La session sur le thème des « primes et économies d’énergie dans nos habitations » est programmée pour un 2è tour, à Kraainem, le 19 mai. Elle sera adaptée pour tenir compte des aides communales spécifiques à Kraainem.
La session d’information consacrée à la Mobilité partagée sera proposée une seconde fois, à Kraainem, le 7 juin. La session de Wezembeek a été enregistrée et est disponible ici : https://wokenergie.be/2022/03/01/mobilite-partagee/..

Plus d’infos et Inscriptions : wokenergie.be

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Divers

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Newsletter – mars 2022

Newsletter de la Transition
à Wezembeek-Oppem & Kraainem

 

Chères amies et amis,

C’est parti, les activités reprennent de plus belle !

N’hésitez pas à participer aux activités planifiées (vois ci-dessous) et mouillez-vous pour en  lancer d’autres !

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À votre agenda du printemps

Voici les événements prévus prochainement:

• Une balade-nature « batraciens », le samedi 26 mars. Durant cette balade nocturne (!) Monique Hars nous emmène découvrir la migration des batraciens vers leurs lieux de reproduction.

• Réunion à Wezembeek-Oppem, le mardi 26 avril à 20h, pour envisager le lancement d’un groupe GRACQ – Wezembeek Oppem: cyclistes au quotidien, en selle !

• Le 28/3, rendez-vous pour un petit verre à 19.15 avant le conseil communal, avec le groupe Conseil Citoyen WO (Facebook)

• Une balade à vélo permettant de visiter des jardins vivants à Wezembeek sera organisée le 22 mai 2022. 

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Articles et activités

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Les arbres: un modèle de résilience

Imposants, résistants, presqu’immortels à nos yeux, ces êtres familiers ont traversé les traumatismes du temps depuis leur apparition sur terre il y a 350 millions d’années. Formidables pompes à CO2 atmosphérique,  qu’ils concentrent dans leur bois, les arbres sont des points d’entrée imposants du carbone dans les réseaux trophiques, et constituent en cela des éléments-clés du fonctionnement de toute une communauté d’êtres vivants, au-dessus et dans le sol.
Les arbres sont bien plus que de simples éléments du paysage et bien plus que des « plantes » comme nous l’entendons : ils grouillent de vie ! De plus en plus de recherches nous dévoilent leur incroyable complexité, leur rôle essentiel dans les écosystèmes, et les secrets de leur résilience.

L’article complet par ici…

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WOKenergie asbl

La deuxième session d’information organisée par l’asbl WOKenergie était consacrée à la Mobilité partagée. Cette session sera proposée une seconde fois, à Kraainem, le 7 juin. La session de Wezembeek a été enregistrée et est disponible ici : https://wokenergie.be/2022/03/01/mobilite-partagee/.
La session sur le thème des « primes et économies d’énergie dans nos habitations » est également programmée pour un 2è tour, à Kraainem, le 19 mai.
Et déjà un 3è thème sera abordé par l’équipe : « Economies d’énergie au quotidien et sobriété énergétique », à Wezembeek-Oppem le 26 avril. Sujet brûlant d’actualité.

Plus d’infos et Inscriptions : wokenergie.be

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Temps libre

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Etes-vous plutôt docu TV ou plutôt livre ?

Pourquoi certains ont-ils tant de mal à accepter la réalité du réchauffement climatique (et surtout sa cause anthropique) ou sont une proie facile pour les fake news ? Plus qu’un énième documentaire sur le climat, cet excellent film disponible sur Arte.tv nous donne des clés en explorant les mécanismes [neuro]psy sous-jacents de façon très didactique: Climat: mon cerveau fait l’autruche – disponible jusqu’au 10 mai.

Et si vous préférez le format papier, le livre « Pourquoi notre cerveau n’en fait qu’à sa tête » explore de la même manière ces mécanismes connus sous le nom de biais cognitifs. Extrêmement utile pour comprendre pourquoi on pense…comme on pense 😉
Ou comprendre pourquoi d’autres ne pensent pas comme nous…Ce livre assez court, sérieux mais au ton souvent humoristique, m’a passionné et je le recommande chaudement !

Pourquoi votre cerveau n’en fait qu’à sa tête
« connaître les biais cognitifs pour mieux les déjouer ! »
Eric La Blanche, First Editions, 2020

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Les arbres : un modèle de résilience !

Rédigé par Monique Hars

Imposants, résistants, presqu’immortels à nos yeux, ces êtres familiers ont traversé les traumatismes du temps depuis leur apparition sur terre il y a 350 millions d’années. Formidables pompes à CO2 atmosphérique,  qu’ils concentrent dans leur bois, les arbres sont des points d’entrée imposants du carbone dans les réseaux trophiques, et constituent en cela des éléments-clés du fonctionnement de toute une communauté d’êtres vivants, au-dessus et dans le sol.
Les arbres sont bien plus que de simples éléments du paysage et bien plus que des « plantes » comme nous l’entendons : ils grouillent de vie ! De plus en plus de recherches nous dévoilent leur incroyable complexité, leur rôle essentiel dans les écosystèmes, et les secrets de leur résilience.

Ils se débrouillent tout seuls.

Leur plus grand atout : une centrale solaire en guise de couvre-chef ! Grâce à leurs feuilles vertes (véritables panneaux photovoltaïques capables de transformer l’énergie solaire en énergie chimique), au CO2 de l’atmosphère qu’elles absorbent et à l’eau puisée dans le sol par leurs racines, les arbres peuvent fabriquer des sucres par la photosynthèse. Ces sucres servent ensuite de base à la synthèse de tout ce dont ils ont besoin pour vivre et grandir, et au passage libérer l’O2 essentiel pour la vie sur terre. Comme toutes les plantes, ils peuvent donc, seuls et grâce à la photosynthèse, fabriquer de l’organique à partir du minéral.

« L’union fait la force ! »

Ce n’est pas tout ! Très tôt dans leur évolution, les arbres, plutôt que de se focaliser sur la compétition, ont préféré la coopération.
Ils marient par exemple leurs racines avec des champignons. Cet union est intime : en symbiose,  ils ne peuvent plus vivre l’un sans l’autre et forment ce qu’on appelle des « mycorhizes ». Ces champignons, dont les « chapeaux » ne représentent qu’une infime partie, sont capables de développer leurs réseaux d’hyphes souterrains en s’insinuant dans les moindres interstices du sol afin d’y puiser l’eau, l’azote et le phosphore indispensables à la croissance et à la survie de leurs « époux ». Ces champignons sont de précieux auxiliaires pour les arbres car ils leur permettent d’augmenter leur surface d’absorption par mille (!) et agissent comme des gardes du corps, en les protégeant contre la déshydratation, en séquestrant les substances toxiques, et en fournissant des antiseptiques nécessaires. En échange, l’arbre leur apporte les sucres qu’ils ne peuvent fabriquer eux même : 20% de la quantité des sucres synthétisés par photosynthèse leur est ainsi consacré.
Certaines essences, comme les hêtres, sont de véritables Don Juan, unissant leurs racines avec jusqu’à une centaine d’espèces de champignons différentes ! Chaque espèce aurait une fonction particulière par le biais d’échange de molécules de l’un à l’autre.
D’autres êtres vivants, encore bien plus petits, viennent se mêler dans ces couples arbres-champignons : des bactéries. Ce microbiote, d’une diversité extraordinaire (et  bien supérieure à celle de notre intestin), parfaitement spécifique et adapté au milieu et à l’environnement, interagit avec l’arbre et ses champignons afin de lui procurer médications et éléments nutritifs. Ce « mariage à trois » forme donc une communauté très complexe mais parfaitement fonctionnelle et capable de s’adapter à son environnement. Cela étant, pour assurer la pérennité de son espèce, l’arbre doit se reproduire, c’est-à-dire assurer la fécondation de ses fleurs et la dispersion des fruits et des graines qui vont être engendrés. Là encore, outre le vent, certains ont signé un pacte avec d’autres organismes vivants : des insectes butineurs, qu’ils attirent en échange de quelques « douceurs », ou encore des oiseaux, qui serviront de transporteurs de fruits et de graines et seront nourris en guise de récompense. 

Des réseaux sociaux utilisés à bon escient

Les arbres sont-ils des êtres « sociaux » ? Peut-être bien : on sait aujourd’hui qu’au sein d’une forêt, des connexions se créent entre les mycorhizes par fusion d’hyphes, même d’espèces différentes. Un seul champignon peut ainsi interconnecter jusqu‘à 19 arbres ! Le sol d’une forêt réalise alors un gigantesque réseau, qui a été baptisé le « Wood Wide Web ». Un arbre peut-il donc en nourrir un autre plus démuni via ce réseau ? Des expériences réalisées en présence de carbone radioactif ont démontré qu’il y a bien passage de carbone d’un arbre à l’autre, mais qui ne constituerait pas une source de nourriture suffisante pour subvenir aux besoins d’un arbre moins chanceux. Ces échanges de substances carbonées ne seraient alors qu’informatifs,  une forme de « papotage » entre voisins !

Même abattu, il ne se laisse pas abattre !

Les arbres peuvent compter sur la « totipotence » de leurs cellules : les cellules souches contenues dans chaque bourgeon et à l’apex de chaque pointe racinaire sont de véritables trésors capables de se différencier en n’importe quelle cellule adulte constitutive de l’arbre tandis que les cellules adultes, elles, ont la capacité de redevenir jeunes en se dédifférenciant !
Pour la souche d’un arbre abattu, plusieurs scénarios sont possibles, en fonction des essences. Pour le châtaignier, le hêtre, le marronnier et d’autres, une cépée repoussera en périphérie grâce à ce pouvoir incroyable de dédifférenciation de certaines cellules du bourrelet cicatriciel. Pour d’autres, des « drageons » se formeront sur les racines laissant alors apparaître de nouveaux troncs ! Enfin, certains résineux pourront compter sur une forme  de solidarité de la part de ses voisins : c’est, en effet, un véritable couvercle de liège qui va recouvrir le moignon du tronc abattu, et cette « souche sarcophage » restera vivante grâce aux connexions de ses racines avec celles de ces voisins !

Une armée qui recrute

Grâce à l’intelligence artificielle et aux images satellites, des chercheurs de l’université de Zurich ont estimé le nombre d’arbres actuellement sur terre à 3 040 milliards, répartis en plus de 60 000 essences différentes ! Des chiffres qui donnent le tournis, bien que ces mêmes chercheurs estiment que la Terre a perdu la moitié de sa couverture forestière depuis 12 000 ans, suite à l’émergence de l’agriculture et de l’urbanisation. Ces deux causes majeures de déforestation font encore actuellement disparaître 15 milliards d’arbres chaque année.
Cependant, ces mêmes chercheurs estiment qu’il y aurait encore de la place pour 1200 milliards d’arbres sur notre Terre, ce qui pourrait réaliser une absorption de 200 gigatonnes de CO2, c’est-à-dire pas moins des 2/3 de nos dégagements actuels de CO2. Peut-être seront-ils nos meilleurs alliés pour sauver notre planète !

La sécheresse : leur plus grand défi

Avec le réchauffement climatique, les périodes de sécheresse s’enchaînent les unes après les autres depuis cette dernière décennie… Or, pour l’arbre, l’eau est un besoin vital, nécessaire pour assurer sa photosynthèse. C’est par ses feuilles, qui évaporent et transpirent, que l’arbre « tire » l’eau depuis ses racines.
Certaines essences sont déjà bien adaptées et tolérantes par nature aux restrictions hydriques : feuilles étroites, cuticules épaisses, évitant ainsi de trop « transpirer », développement d’une force de succion racinaire plus importante, etc. Pour d’autres, cela reste un défi majeur car le plus gros risque pour un arbre lorsqu’il a soif, c’est ce que l’on appelle la « cavitation » : embolies gazeuses au sein de leurs vaisseaux conducteurs de sève brute. Imaginez ce qui se passe lorsqu’on termine une boisson en buvant à la paille : s’il n’y a plus de liquide ou si on tire trop fort, celle-ci se « racrapote ». Similairement, en période de grande sécheresse, les vaisseaux qui assurent la montée de la sève brute s’embolisent et se rétrécissent dans les branches et c’est la mort assurée par assèchement… Pour qu’ils puissent survivre au réchauffement climatique, les arbres devront donc améliorer leur résistance à la cavitation, ce dont ils semblent être capables en modifiant l’anatomie du bois qu’ils fabriquent. Mais les processus d’adaptation aux contraintes du milieu sont souvent très longs, tandis que le réchauffement de notre climat va vite et que le temps presse ! Il faudra donc sans doute compter sur un autre de leurs atouts : l’immense diversité génétique de nos forêts…

  

Parc de Tervuren, non loin du « dolmen », un beau jour de septembre 2021…

Où va le mouvement de la Transition ?

Le point en 2021 avec Rob Hopkins et Sarah McAdam.

Le mouvement de la Transition est né il y a une quinzaine d’années, sous l’impulsion du charismatique spécialiste en permaculture Rob Hopkins. Si, au départ, c’est l’accent mis sur le pic pétrolier qui a poussé le mouvement à développer un modèle de société plus résilient et plus frugal, aujourd’hui les choses ont un peu évolué, et l’on agite moins le spectre d’une pénurie générale de pétrole que les urgences climatiques, écologiques et inégalitaires.

Au printemps dernier, Rob et une autre figure importante du mouvement, Sarah McAdams, étaient invités par Transitie Vlaanderen et le Réseau Transition à analyser cette évolution lors d’une visioconférence. Ils y ont abordé e.a. l’importance de l’imaginaire comme préalable à la Transition (« nous ne pouvons pas construire ce que nous n’imaginons pas d’abord » ou « memories of the future » pour citer Rob). Sarah a partagé ses sentiments oscillant entre désolation [face aux constats accablants] et optimisme [pour les changement qui sont encore possibles]. Ils ont également évoqué la force d’un mouvement peu structuré et sa complémentarité vis-à-vis des autres groupes et acteurs de l’écologie, l’économie circulaire et la justice sociale, la diversité des réalités auxquelles chaque groupe fait face à sa manière (le Mouvement de la Transition n’est pas un système rigide et prescriptif, mais plutôt un réseau d’entraide qui vise à « inspirer » avec un « livre de recettes ») et les défis pour l’avenir d’un Mouvement ne cherchant pas absolument à se perpétuer comme une entité en soi, mais à rassembler et relier des initiatives diverses aspirant à un même changement positif.

(Ré-)Ecoutez Rob et Sarah ici : https://www.youtube.com/watch?v=2xaTZ8GE49k (anglais uniquement)

Newsletter – décembre 2021

Newsletter de la Transition
à Wezembeek-Oppem & Kraainem

 

Chères amies et amis,

Le groupe WoK en Transition vous souhaite chaleureusement le meilleur pour 2022.

Gageons qu’avec l’amélioration attendue de la situation sanitaire dès ce printemps, nos réunions, animations, activités, promenades, conférences, pique-niques, ateliers, échanges divers et variés pourront bientôt sortir de leur léthargie !

Alors n’attendez pas, rejoignez-nous, lancez des initiatives, rédigez et envoyez-nous vos articles, démarrez des projets et constituez des groupes : la pause COVID n’a pas retardé l’urgence d’un monde plus durable ni nos aspirations pour une société où nous allons « agir ensemble, localement et positivement pour transmettre aux générations futures une planète accueillante et un mode de vie en harmonie avec la nature et l’humain » (extrait de notre charte). https://www.wokentransition.be/charte-de-wokra-en-transition/

A vos marques !

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À votre agenda en janvier et février

Voici les événements prévus prochainement:

• Une balade-nature, suivie d’un drink de Nouvel-An, le dimanche 23 janvier.

• Un Repair Café à Kraainem le 27 février.

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Articles et activités

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Où sont passés nos moineaux ?

 Le moineau est probablement  l’oiseau qui vous a été le plus familier, du moins si vous avez un certain âge car pour les jeunes générations il ne l’est plus autant ! Exemple type d’une coévolution avec l’homme, leurs inlassables gazouillements, leur présence parcourant sans relâche le sol, les tables, les terrasses à la recherche d’une miette de pain, passaient pratiquement inaperçus tant ils nous étaient communs. Et pourtant actuellement leurs populations ne se portent vraiment pas bien…
Mais que leur est-il arrivé ?

L’article complet par ici…

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Energiquement vôtre

Vous le savez maintenant, le sous-groupe énergie s’est métamorphosé voici un peu plus d’un an et est devenu l’asbl WOKenergie (wokenergie.be). La mise en route en 2021 dans des conditions peu favorables au travail d’un groupe de bénévoles, aussi motivé fût-il, a quand même débouché sur des réalisations concrètes, dont une première session d’information sur le thème des « primes et économies d’énergie dans nos habitations », avec un accent Wezembeekois en ce qui concerne les aides et primes communales spécifiques .
La session a attiré une cinquantaine de participants, visiblement très motivés. Cette session, qui a été déclinée en français et en néerlandais, sera proposée aux habitants de Kraainem (avec les adaptations ad hoc) en ce début 2022. La session de Wezembeek a été enregistrée et est disponible ici : https://wokenergie.be/presentation-du-9-11-2021/. De nouvelles sessions sont déjà en préparation pour 2022, avec pour thème la mobilité partagée, les économies d’énergie au quotidien, les panneaux photovoltaïques, etc.

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Replay

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Mini conférence
« choisir sa monnaie,
choisir sa société »

Bien placer son argent, bien choisir sa banque sont un des principaux leviers pour lutter contre le changement climatique et les inégalités sociales.

Vous pouvez revoir l’enregistrement de la soirée-débat qui a eu lieu début décembre à la Placette en suivant ce lien

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Où va le Mouvement de la Transition ?

 

Le point en 2021 avec Rob Hopkins et Sarah McAdam.

Le mouvement de la Transition est né il y a une quinzaine d’années, sous l’impulsion du charismatique spécialiste en permaculture Rob Hopkins. Si, au départ, c’est l’accent mis sur le pic pétrolier qui a poussé le mouvement à développer un modèle de société plus résilient et plus frugal, aujourd’hui les choses ont un peu évolué, et l’on agite moins le spectre d’une pénurie générale de pétrole que les urgences climatiques, écologiques et inégalitaires.

Au printemps dernier, Rob et une autre figure importante du mouvement, Sarah McAdams, étaient invités par Transitie Vlaanderen et le Réseau Transition à analyser cette évolution lors d’une visioconférence. Ils y ont abordé e.a. l’importance de l’imaginaire comme préalable à la Transition (« nous ne pouvons pas construire ce que nous n’imaginons pas d’abord » ou « memories of the future » pour citer Rob). Sarah a partagé ses sentiments oscillant entre désolation [face aux constats accablants] et optimisme [pour les changement qui sont encore possibles]. Ils ont également évoqué la force d’un mouvement peu structuré et sa complémentarité vis-à-vis des autres groupes et acteurs de l’écologie, l’économie circulaire et la justice sociale, la diversité des réalités auxquelles chaque groupe fait face à sa manière (le Mouvement de la Transition n’est pas un système rigide et prescriptif, mais plutôt un réseau d’entraide qui vise à « inspirer » avec un « livre de recettes ») et les défis pour l’avenir d’un Mouvement ne cherchant pas absolument à se perpétuer comme une entité en soi, mais à rassembler et relier des initiatives diverses aspirant à un même changement positif.

(Ré-)Ecoutez Rob et Sarah ici : https://www.youtube.com/watch?v=2xaTZ8GE49k (anglais uniquement)

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[Vidéo] Mini-conférence « Choisir sa monnaie, choisir sa société »

Vous pouvez (re-) voir cette présentation du 2 décembre 2021 ci-dessous

ou en cliquant sur ce lien: https://vimeo.com/653361703/29760e78b5

Changer de banque?
Switcher vers la New B?
Que penser des bitcoin et autres cryptomonnaies?
Et les monnaies locales?
Un papa voulait payer en Zinne à la piscine l’autre jour. Est-ce une bonne alternative à soutenir?

Bref… c’est pour répondre à toutes ces questions qu’on vous propose une soirée sur le thème :

« choisir sa monnaie, choisir sa société »

« Entre bitcoins, monnaies locales et politique monétaire de la BCE, il y a un monde »

  • Animateurs : Anne Berger (Financité https://www.financite.be/), Eléonore Lefebvre (WOK en Transition),
  • Invité : André Peters, Sociologue de la monnaie, auteur et cadre dans le secteur financier (www.andrepeters.net)

Newsletter hors-série – novembre 2021

Newsletter de la Transition à Wezembeek-Oppem & Kraainem

Chers tou.te.s

Vous recevez cette Newsletter « hors-série » pour attirer votre attention sur 3 nouveaux rendez-vous à ne pas manquer dans les prochaines semaines; nous espérons vous y retrouver nombreux.

(revenez voir l’agenda régulièrement, la description des événements sera mise à jour en fonction des règles sanitaires du moment)

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Balade Nature « Aux sources de la Voer »

Balade nature « Aux sources de la Voer » à Tervueren Quand ? Samedi 20 novembre à 14h (fin vers 16h) Où ? A l’entrée de l’arborétum de Tervueren, au coin de la Hertenbergstraat et de la Ringlaan (à proximité du n°80) à Tervueren. Se munir de chaussures qui ne craignent pas la boue et de jumelles si vous en possédez. Enfants bienvenus mais …

Plus d’infos..

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Soirée « retrouvailles » WoK en Transiton

Bonjour à tous, Nous vous invitons à une réunion de relance le 22 novembre à 20h30, à La Placette, autour d’un brasero, dans le but de redynamiser « Wok en Transition ». Les différents groupes constitués (alimentation, consommation, énergie, lien social, mobilité, sensibilisation & incroyables comestibles) se préparent à se remettre en route. Nous avons besoin de citoyens actifs qui amèneront des …

Plus d’infos..

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Soirée « choisir sa monnaie, choisir sa société »

Peut-être que vous aussi vous vous poser des questions. Changer de banque? Switcher vers la New B? Que penser des bitcoin et autres cryptomonnaies? Et les monnaies locales? Un papa voulait payer en Zinne à la piscine l’autre jour. Est-ce une bonne alternative à soutenir? Bref… c’est pour répondre à toutes ces questions qu’on vous propose une soirée sur le thème : …

Plus d’infos..

[Vidéo] Les étangs de Vossem et ses canards

Voici quelques semaines, Monique Hars organisait une balade-nature en mode confinement aux étangs de Vossem (parc de Tervuren) pour nous y présenter quelques espèces de canards.

Heureusement, Isabel et la caméra de Benoît étaient là pour capter ce moment et vous en faire profiter.

Cette petite vidéo va rejoindre la toute jeune collection de clips WoK en Transition….Plus d’infos à suivre !